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Religion, culture et société selon les apologistes protestants français du XVIIe siècle (1576-1684)

[note critique]

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RELIGION, CULTURE ET SOCIÉTÉ

SELON LES APOLOGISTES PROTESTANTS FRANÇAIS DU XVIIe SIÈCLE (1576-1684)

par François Laplanche

Diplôme de l'Ecole pratique des Hautes Etudes Section des Sciences religieuses

préparé sous la direction de M. Richard Stauffkr Date : 10 novembre 1974

Le soudain recul du christianisme au sein des élites éclairées, en Europe occidentale, après les années 1680, constitue un problème sur lequel les historiens, depuis le livre classique de Paul Hazard, ne cessent d'apporter de nouvelles lumières. Parmi les facteurs internes qui peuvent expliquer ce phénomène de repli, il faut souligner, croyons-nous, le lien intime effectué par l'apologétique de l'âge classique entre la justification du christianisme, et des contenus culturels ou des évidences sociales que la grande mutation de la pensée occidentale au xvrr3 siècle allait rendre rapidement caducs. L'observation vaudrait d'ailleurs aussi bien pour l'apologétique catholique que pour l'apologétique protestante. Mais le dessein de défendre résolument « la clarté et suffisance de l'Ecriture » conduit celle-ci à une revendication de stricte rationalité que tempère chez celle-là un certain mysticisme, et l'inclination vers le « Dieu caché ». Le présent mémoire se consacre donc uniquement à l'étude de l'apologétique réformée, et ceci dans le cadre de la France classique, parce que c'est surtout en France que le libertinage a suscité une abondante série de répliques au xvrr9 siècle. L'enquête s'arrête aux années 1680, car les apologies ultérieures à cette date rendent un son nouveau : les adversaires ne sont plus les mêmes, ce sont Hôbbes, Bayle ou Spinoza ; l'argumentation trahit la lecture des Méditations cartésiennes, et des Pensées de Pascal. Pour le terminus a quo, le critère

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