Plan

Chargement...

Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Internet et la grande distribution alimentaire française

[article]

Année 2002 272 pp. 42-56
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 42

a

nternet

et la grande distribution alimentaire

française

Claire CHAMBOLLE • Inra esr, Ivry-sur-Seine

Marie-Elise DUMANS • Crest-lei, Eurequa, Université Paris I

Le développement des échanges sur Internet est manifeste. Pour les biens numérisés tels que les disques, les films ou les logiciels, le réseau Internet offre désormais un nouveau canal de distribution en tant que tel. En revanche, la plupart des biens dont la transaction s'opère sur Internet continueront de faire l'objet d'une livraison physique. En ce sens, la distribution des biens d'alimentation sur Internet peut apparaître comme un simple prolongement du concept de vente à distance qui existait déjà, en particulier grâce au minitel avec Telemarket. En réalité, l'apparition de la distribution en ligne des biens d'alimentation risque d'entraîner de profonds bouleversements. D'une part, la vente en ligne de produits aux consommateurs, ou BtoC (Business to Consumers) pourrait à la fois offrir une opportunité de diversification aux distributeurs en place et des perspectives d'entrée à de nouveaux concurrents. D'autre part, le commerce électronique entre entreprises, ou BtoB (Business to Business), bouleverse l'organisation de l'approvisionnement des distributeurs avec l'apparition des places de marché électroniques.

Nous proposons dans cet article de faire le point sur les perspectives, enjeux et conséquences de l'utilisation d'Internet au sein du commerce des produits alimentaires à la fois sur la concurrence entre distributeurs et les échanges entre distributeurs et fournisseurs.

La première section dresse un bilan chiffré de l'état et des perspectives d'évolution du commerce BtoC et BtoB au sein du

teur français de l'alimentaire pour l'année 2000. Dans une deuxième section, nous mettons en exergue les conséquences du développement du commerce électronique sur la concurrence entre les distributeurs de biens alimentaires. La troisième section se concentre sur l'impact du développement du e-commerce sur les échanges et le rapport de force entre producteurs et distributeurs. La dernière section conclut sur les changements de politique publique qui pourraient survenir pour réguler le secteur de la distribution en ligne des produits alimentaires.

Quelles perspectives de développement pour le commerce en ligne des produits alimentaires?

Le premier «cybermarché», ou site Internet de vente aux consommateurs de produits de consommation courante (alimentation, boisson, entretien...), apparaît en France en 1998. En 2000, ces nouveaux points de vente font partie intégrante du réseau de distribution. Parallèlement, l'utilisation de plus en plus répandue d'Internet offre aux distributeurs et aux fournisseurs de nouvelles possibilités d'échanges simplifiés grâce aux places de marché électroniques. Dans cette section nous faisons le point sur le développement des échanges à la fois BtoC et BtoB, et nous décrivons leurs perspectives d'évolution. Nous tentons dans cette section de faire ressortir les principales tendances, bien que les chiffres à notre disposition proviennent

Économie Rurale 272/Novembre-décembre 2002

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw