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Différences de structure des emplois et écart salarial entre hommes et femmes en France

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Année 2001 148 pp. 113-126
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Différences de structure des emplois et écart salarial entre hommes et femmes en France

Xin Meng(*) Dominique Meurs(**)

(*) Australian National University. E-mail : Xin. Meng@ anu. edu. au (**) ERMES, Université de Paris 2. E-mail : meurs@ u-paris2. fr

Économie et Prévision n° 148 2001-2 Dans le cadre de la théorie standard du capital humain (Becker, 1971), les différences constatées de salaire entre les hommes et les femmes proviennent d’un écart de productivité entre les deux groupes et d’une discrimination salariale, c’est-à-dire une moindre valorisation du capital humain des femmes par rapport à leurs homologues masculins. Cette seconde composante peut être issue soit d’une rémunération inférieure des caractéristiques individuelles pour un même type d’emploi, soit d’une ségrégation par sexe des emplois, la main-d’oeuvre défavorisée étant cantonnée à un nombre limité d’emplois moins bien rémunérés sur le marché du travail (Bergmann, 1974). Ces trois aspects – à savoir une moindre accumulation de capital humain chez les femmes que chez les hommes, une structure des emplois différente et un moindre rendement des caractéristiques individuelles, toutes choses égales par ailleurs – ont été mis en évidence dans de précédentes études sur les écarts de salaires entre les hommes et les femmes en France. Ainsi, Bayet (1996) montre que les interruptions de carrière, plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes, entraînent un désavantage salarial par rapport à ceux qui ont une expérience professionnelle continue, même à l’intérieur d’une catégorie professionnelle homogène. L’étude de Simonnet (1996) consacrée aux profils de carrière fait ressortir les différences de valorisation des parcours professionnels masculins et féminins lors des 10 à 15 premières années de travail. Plus récemment, Colin (1999) met l’accent sur les différences de rendement des diplômes et de l’expérience professionnelle. Enfin, les inégalités d’accès aux emplois salariés à temps complet entre les hommes et les femmes et ses conséquences sur la mesure de la discrimination salariale sont étudiées dans Meurs et Ponthieux (1999b). L’objet de cet article est de présenter une décomposition de l’écart salarial moyen entre les hommes et les femmes qui englobe l’ensemble de ces éléments, c’est-à-dire les différences de capital humain, de structure des emplois et de valorisation des caractéristiques individuelles. La méthode proposée sépare l’écart salarial constaté en deux composantes : l’écart de salaire à l’intérieur d’une classe d’emplois et l’écart de salaire tenant aux effets de structure des emplois, chacune de ces composantes étant elle-même subdivisée en deux parties, l’une où l’écart constaté provient de différences des caractéristiques individuelles, l’autre où il est issu de différences dans la valorisation de ces caractéristiques. Cette décomposition permet finalement d’évaluer la proportion de l’écart salarial moyen expliquée par les différences de caractéristiques individuelles et celle «injustifiée » . La méthodologie et la base de données sont présentées dans la première partie de ce texte. Les

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