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Note sur les coefficients de capital et le sous-développement

[article]

Année 1963 16-3 pp. 459-468
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NOTE SUR LES COEFFICIENTS DE CAPITAL ET LE SOUS-DÉVELOPPEMENT

La logique classique conduit à la règle suivante : «Étant donné que les pays sous-développés se caractérisent généralement par un manque de capital relativement à la main-d’œuvre, les investis¬ sements doivent s’y réaliser sous la forme de projets ayant une faible intensité de capital (c’est-à-dire de méthodes techniques utilisant relativement beaucoup de main-d’œuvre et peu de capital). En d’autres termes, on doit préférer l’investissement dans l’agri¬ culture ou l’industrie légère, ou même le développement de l’arti¬ sanat, à l’investissement dans l’industrie lourde » (1). Le coefficient capital (main-d'œuvre doit donc être aussi faible que possible.

Cependant, il est — pour qu’il en soit ainsi et que cette ligne de conduite doive en toute logique être acceptée — une condition supplémentaire qui doit être remplie, et qui n’est pas ici exprimée. Cette condition supplémentaire, c’est qu’en même temps, le capital relativement rare ne doit pas être gaspillé, c’est que ce capital soit utilisé au mieux et donne la plus grande production possible : le coefficient capital/ produit, qui indique la quantité de capital incorporé dans chaque unité produite, doit en même temps être aussi faible que possible.

La question qui se pose est donc de savoir si les techniques de production et les productions qui se caractérisent par un coefficient capital/main-d’ œuvre aussi bas que possible sont également celles dont le coefficient capital/produit est très bas :

— si la réponse est affirmative, il n’y a pas de problème : les tech¬ niques qui maximent le produit et celles qui maximent l’emploi

(1) Telle est l’excellente formulation, proposée par M. Dobb, des conclusions classiques reposant sur la loi des coûts comparatifs et sur la loi des proportions de facteurs qui en est dérivée. Rappelons au passage que M. Dobb ne souscrit pas à ces conclusions (cf. Note sur le degré d’intensité capitalistique des investissements dans les pays sous-développés, Économie appliquée, 1954, n° 3, p. 301).

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