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Les animaux sur les monnaies gauloises

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Année 2011 37 pp. 111-117
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LES ANIMAUX SUR LES MONNAIES GAULOISES

PAR

Brigitte FISCHER

Les représentations animales sur les monnaies sont loin d’être générales. Il suffit de citer pour mémoire de nombreux numéraires médiévaux dans toute l’Europe, les pièces islamiques ou chinoises, pour comprendre que les décors zoologiques ne relèvent pas d’une règle. Dans le monde celtique, le bestiaire a été une source d’inspiration si riche, si abondante pour les graveurs qu’un gros volume ne suffirait pas à l’étude de ce sujet. Nous nous limiterons donc aux monnayages de Narbonnaise, d’Aquitaine, de Gaule Celtique et Belgique, excluant les numéraires ibériques, d’Europe centrale et orientale, ou encore des Îles Britanniques, qui présentent des caractères différents. En fait, il s’agit là du choix d’un cadre géographique et non d’une restriction dans les représentations animales, car c’est en Gaule que le bestiaire a été le plus exploité par les graveurs. Il l’a été sous des formes très diverses : les représentations sont tantôt naturalistes, tantôt fantaisistes, et parfois purement imaginaires. Si beaucoup d’animaux sont reconnaissables au premier coup d’oeil, il en existe d’autres dont le rendu ne permet pas une identification sûre. Nous laisserons de côté ces créations, pour nous limiter aux figurations classiques, dont la gamme est très large. Les thèmes animaliers relèvent d’une certaine logique, à l’origine du moins, puisque les prototypes choisis étaient ornés au revers de chevaux. Il s’agit, pour la plus grande partie du pays, de statères de Philippe II de Macédoine (FIG. 1) et, pour la région située au nord de la Seine et de la Marne, de statères tarentins. Ce sont donc ces espèces qui ont légué les thèmes animaliers aux graveurs celtiques. Au début, les modèles ont été copiés fidèlement. Peu à peu, au sud de la Seine comme au nord, des libertés ont été prises. Le bige s’est souvent transformé en cheval unique, mais il a figuré sur la quasi-totalité des monnaies gauloises. Après 121 av. J.-C., la victoire remportée par les Romains sur les Arvernes permit à de nombreuses cités, qui étaient dans leur mouvance, d’accéder au droit de battre monnaie. Progressivement, différents peuples émirent leurs propres numéraires. À l’origine, la règle était de reproduire le plus fidèlement possible les modèles. Dans cette deuxième période, chaque peuple manifesta, au contraire, le désir de se démarquer du prototype et créa des séries originales, qui devaient au premier coup d’oeil se distinguer de celles du voisin. En fait, la différenciation se traduisit plutôt dans les détails que dans les thèmes. Pour l’écrasante majorité des pièces, le droit resta orné d’une tête humaine, le revers d’un cheval ou d’un bige. Une exception remarquable mérite d’être signalée. Il s’agit d’une très courte série d’hémistatères ambiens, qui présente au droit une tête humaine, sur laquelle broche

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