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Quelques considérations à partir de la situation canadienne

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Année 1988 12-3 pp. 291-296
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Déviance et Société, 1988, Vol. 12, No 3, pp. 291-296 DÉBAT

LA SURPOPULATION DES PRISONS

QUELQUES CONSIDÉRATIONS À PARTIR DE LA SITUATION CANADIENNE

P. LANDREVILLE*

Si la population des prisons a diminué ou s'est stabilisée dans plusieurs pays occidentaux à la fin des années 1960 et au début des années 1970, au point où certains ont parlé de «décarcération»1 , la tendance s'est inversée, à la fin des années 1970 et dans les années 1980, dans plusieurs d'entre eux. Aux Etats-Unis, par exemple, la population des prisons fédérales et des états a plus que doublé depuis 1975.

Cette augmentation a souvent conduit à une surpopulation des établissements et à des conditions de détention tout à fait inacceptables. On fait ordinairement face à cette situation en créant des comités pour étudier des solutions de rechange à l'incarcération2 ou en discutant de la construction de nouvelles prisons et en songeant même parfois à faire appel à l'entreprise privée pour construire et gérer ces nouveaux établissements. Règle générale, on propose d'augmenter la capacité du réservoir plutôt que de refermer le robinet d'approvisionnement ou d'augmenter la capacité de vidange.

Mais qu'en est-il au Canada et comment peut-on contrôler ou réduire la population des prisons?

Qu'en est-il au Canada?

Il est, tout d'abord, impératif de prendre note que la notion de «surpopulation» est variable et subjective. Au Québec, par exemple, on établit la capacité opérationnelle d'un établissement de détention provincial3 en fonction du

Université de Montréal. Selon l'expression de A.T. SEULL, Décarcération, Englewood, N.J., Prentice Hall, 1977. Voir par exemple P. LANDREVILLE, (prés.), Les solutions de rechange à l'incarcération, Québec, Ministère du solliciteur général, 1986. Au Canada, les provinces sont responsables des personnes incarcérées pour une peine de moins de deux ans et de celles en détention avant procès, alors que le Gouvernement fédéral est responsable des personnes condamnées pour une peine de deux ans et plus. Les établissements carcéraux gérés par les provinces sont appelés établissements de détention et ceux gérés par le fédéral sont des pénitenciers.

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