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Couverture fascicule

Les Roms migrants et la santé

[article]

Année 2009 159 pp. 49-55
Fait partie d'un numéro thématique : Roms, Tsiganes et gens du voyage
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La santé des Roms migrants est fortement contrainte par la situation d’extrême précarité de cette population. Leur état de santé général est bien inférieur à la moyenne de la population nationale des pays d’origine, et ceux-ci présentent, notamment en raison des conditions de vie extrêmement difficiles, une plus forte prévalence des maladies cardiovasculaires, du diabète, de l’obésité. Les pathologies chroniques sont peu suivies médicalement. La couverture vaccinale est très incomplète notamment pour les enfants (18,5 % seulement pour le tétanos en dessous de 7 ans par exemple – Médecins du monde, b). L’état dentaire des enfants et adultes est fortement dégradé. La tuberculose est également plus fréquente, des cas étant signalés plusieurs fois par an (Médecins du monde, 2007a). Enfin, la santé périnatale est particulièrement préoccupante, en raison de grossesses peu ou non suivies médicalement (seules 8,3 % des femmes enceintes sont suivies et d’un faible accès à la contraception (seules 10 % des femmes utilisent un moyen de contraception) qui a pour corollaire un nombre élevé d’interruptions volontaires de grossesse (Médecins du monde, 2008). Si ceci est partiellement un reflet de la situation des Roms dans les pays d’origine (Commission européenne 2004), ces données sont aggravées par les conditions de vie autrement plus difficiles dans les bidonvilles et squats de la région parisienne (absence d’eau courante, d’électricité) et notamment par les expulsions répétées des terrains où les Roms vivent1. L’accès des Roms migrants aux soins est précaire. La plupart (majoritairement de nationalités roumaine et bulgare) sont sans couverture sociale, alors même qu’ils relèvent en

1 Il faut rappeler que les Roms migrants en région parisienne ne sont pas des «nomades » et disposaient dans les pays de départ d’habitations fixes dans les villes ou villages.

Les Roms migrants et la santé

Alexandra NACU

diversité 159 D É C E M B R E 2 0 0 9 49

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