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Aspects du processus d'intégration sociale à la fin du Bas-Empire : pratique de la pénitence et fonctionnement de la catégorie d'unité

[article]

Année 1977 3 pp. 287-307
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ASPECTS DU PROCESSUS D'INTÉGRATION SOCIALE

A LA FIN DU BAS-EMPIRE : PRATIQUE DE LA PÉNITENCE ET FONCTIONNEMENT DE LA CATÉGORIE D'UNITÉ

La constitution du discours chrétien du Bas-Empire ne peut être considérée comme un phénomène en soi, lié seulement à l'évolution de la culture et aux besoins propres de l'Église. Il s'agit d'une solution spécifique aux plans religieux, moral et philosophique, à une crise, qui elle, est globale.

Le fonctionnement de catégories générales comme celles de Christ ou d'Église, ou de catégories plus particulières comme celles de péché ou d'unité, s'ordonnent dans un même système cohérent à la fois comme fuite par rapport aux problèmes matériels qui se posent aux hommes, et comme intégration de ces hommes dans un ensemble nouveau défini à la fois comme univers mental et comme nouvelle société.

Une telle solution ne pourrait être isolée de l'État et de l'Empire dont la structuration entre alors dans une nouvelle phase d'élaboration. Ce fonctionnement rend les solutions proposées opératoires à un moment précis de la dissolution du mode de production esclavagiste, c'est-à-dire, dans la genèse de nouveaux rapports sociaux et donc dans la mise en place d'une formation économique et sociale différente. Une telle situation dans laquelle les structures traditionnelles se trouvent mises en question à tous les plans, est vécue sous le mode du désarroi au niveau individuel comme au niveau collectif. C'est en cela que s'enracine l'efficace idéologique du discours chrétien.

L'inscription de la constitution d'un discours spiritualiste chrétien dans la globalité de la crise met en évidence un type de réponse spécifique assurément à ce moment de l'évolution de l'Empire romain et dans le cadre des sociétés antiques.

Au plan méthodologique, ce travail se présente comme une analyse des niveaux et des modes d'articulation entre une structure économique, sociale et politique historiquement donnée et les formes de conscience morale, religieuse et philosophique principalement qui leur correspondent. Il s'agira en ce sens de repérer un jeu de correspondances et de décalages, essentiellement entre l'organisation sociale du IVe siècle et le discours chrétien dans son processus d'élaboration et d'évolution. Il est bien clair que ce qui veut se trouver ici en question est le problème de l'autonomie relative du champ idéologique par rapport à la base économique et sociale.

Nous avons choisi d'analyser ici à titre d'exemple la pratique chrétienne de la pénitence telle qu'elle se met en place à la fm du Bas-Empire pour fonctionner comme une des «solutions» apportées à la crise globale qui caractérise alors l'Empire romain. Dans la mesure où une telle démarche ne peut évidemment prendre son sens que dans la mesure où elle part directement des sources et en particulier pour nous des textes qui ont constitué la base de notre réflexion, nous avons choisi d'analyser ici une série de textes de saint Augustin consacrés à la querelle anti-donatiste qui débouche sur la constitution de la catégorie fonctionnelle d'«unité».

Ces deux moments de l'étude tendent à préciser un mode de pensée et de discours que nous appellerons «spiritualiste». Un tel terme s'impose à

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