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Notice sur la vie et les travaux de M. Philippe Legrand, membre de l'Académie

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NOTICE

SUR LA VIE ET LES TRAVAUX

DE

M. PHILIPPE LEGRAND

MEMBRE DE L'ACADÉMIE PAR

M. L'ABBÉ GUILLAUME MOLLAT

MEMBRE DE L'ACADÉMIE

Philippe, Alexandre, Ernest, Félix Legrand naquit à Saint-Doul- chard, près de Bourges, le 2 septembre 1866. Il se destina à l'enseignement et se classa premier lors de son entrée à l'École Normale supérieure, en 1885. Il obtint également le premier rang à l'agrégation des lettres, en 1888. Après avoir résidé en Grèce comme membre de l'École française d'Athènes, de 1888 à 1891, il fut nommé maître de conférences à la Faculté des Lettres de Lyon. Ses thèses de doctorat ès-lettres, soutenues en 1898, lui valurent à Lyon, en 1902, le chaire de philologie et d'épigraphie grecques, puis en 1920 celle de langue et de littérature grecques. Il sollicita lui-même sa retraite en 1926 et se retira à Culan dans le château historique, du xve siècle, hérité de ses parents et de ses grands- parents. Élu correspondant de l'Académie en décembre 1913, il devint membre libre en 1933. Sa mort survint le 1er juillet 1953. Telles sont les étapes de la vie de Philippe Legrand ; reste à caractériser l'homme, le professeur et l'éminent savant qu'il fut.

De haute taille, bien droit, impeccablement vêtu, il recevait ses visiteurs parfois cérémonieusement. Le cadre, où il vécut de longues années, en imposait. Le château de Culan, dominant de ses tours l'Arnon, comptait de vastes salles garnies de meubles de style ; çà et là des souvenirs de famille et de ses voyages en Grèce et en Orient. Pour tout dire sur ceux qui l'approchaient pour la première fois Philippe Legrand faisait une impression quelque peu pénible. Son maintien paraissait empreint de froideur. On l'eût tenu pour ironique. Au vrai, il n'y avait en lui rien de hautain, rien de distant. Mais la prudence et la réserve des Berrichons inspiraient son

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