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COMMUNICATION

LE RÉGIME DES LITURGIES DES NOUVEAUX CITOYENS ROMAINS, D'APRÈS l'ÉDIT III DE CYRÈNE, PAR M. F. DE VISSCHER.

Les concessions du droit de cité romaine aux habitants des provinces, et spécialement des provinces grecques de l'Empire, ont de bonne heure mis le gouvernement de Rome en présence de certains problèmes extrêmement délicats. Dansées pays de vieille et puissante civilisation, jusqu'à quel point de telles concessions devaient-elles, et pouvaient-elles raisonnablement entraîner pour leurs bénéficiaires une rupture avec leur milieu social, avec leur statut juridique et politique originaire ?

Le problème se posait à la fois sur le terrain du droit privé et sur celui du droit public. Et pour nous attacher à ce dernier, on peut aujourd'hui encore se demander quels étaient, à la fin de la République ou au début de l'Empire, les rapports que ces provinciaux, gratifiés du droit de cité romaine, conservaient avec leurs cités d'origine?

Parmi les documents les plus précieux que nous possédons sur la question figure un Édit d'Auguste, de l'an 7 ou 6 avant notre ère, le IIIe de la série désormais célèbre des Édits découverts à Cyrène et publiés par M. G. Oliverio en 1927» :

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