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Le métier à tisser de l’architecte contemporain

[article]

Année 2008 82 pp. 113-117
Fait partie d'un numéro thématique : Edgar Morin, plans rapprochés
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Alain Farel

Le métier à tisser de l’architecte contemporain

L’architecture est sans doute l’un des rares domaines de la connaissance et de l’action qu’Edgar Morin n’a pas abordés. D’où l’intérêt de montrer ici en quoi les outils intellectuels qu’il a forgés sont également opératoires pour l’architecte d’aujourd’hui.

Dialogique et récursivité

L’architecture est passionnante parce qu’elle est multidimensionnelle, convoquant impérativement des approches ou des disciplines multiples, à la fois complémentaires et contradictoires (ou opposées) dans leurs exigences. Depuis Vitruve 1, quelle que soit la formulation choisie, venustas, commoditas

et firmitas, ou forme, fonction et construction, trois approches solidaires sont à la base du travail de l’architecte. Mais aujourd’hui ce dernier ne peut pas se contenter de cela. De nombreuses autres considérations sont à intégrer dans sa démarche : l’approche urbaine, l’histoire et la culture de la société, la géographie, le paysage, la sociologie et une réflexion prospective sur l’évolution des modes de vie, les arts plastiques, les différentes avancées techniques à la disposition des maîtres d’oeuvre, l’écologie, le droit et la réglementation, etc. – la liste n’est pas limitative et peut varier selon le contexte. Pourquoi élargir à ce point le champ de ses réflexions ? Parce que l’architecte compose (dans les deux sens du terme) avec la vie quotidienne des gens, qui aujourd’hui est dépendante d’une multitude d’éléments, à l’échelle locale comme à l’échelle mondiale. Déclarée d’utilité publique et expression de la culture par la loi de 1977, l’architecture demeure en quête d’une définition satisfaisante qui la situe autrement que dans un balancement stérile et réducteur entre art 113

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