NAISSANCE ET VICISSITUDES
D'UN SIGLE C.F.D.T.
par Henri de Montrond
L'aventure que nous allons vous conter, en soi, n'a rien de scientifique ; mais elle pourrait intéresser un sémiologue par sa genèse, certainement un psychologue par son dénouement, à la limite un sociologue par sa conclusion. En fait, elle commence comme un roman.
Trois graphistes : deux hommes, une femme, assurent la direction artistique d'une revue syndicale: la revue Syndicalisme2, organe mensuel de la C.F.D.T., puisque ses dirigeants acceptent que nous les citions.
Un client pour un sigle : la C.F.D.T
Pendant plusieurs années, nous entretenons avec les journalistes et les responsables de la confédération des relations professionnelles intelligentes et cordiales ; des tables rondes |3 périodiques auxquelles participent des délégués syndicaux de
2 toutes régions permettent de faire progresser la revue.
j| Mais en revanche, maniaques comme nous sommes de la typo-
j| graphie, nous constatons avec tristesse que les nombreuses
Tl mini-publications de cet organisme présentent les aspects les
* • plus divers, les plus insolites, les plus anarchiques. En parti-
•2 culier, un sigle protéiforme, qui n'a même pas l'avantage d'être
<o
■"
1. On désigne par ce terme le graphisme spécifique à une marque. Accom-
pagne à l'origine du nom de la marque, il figure seul dès que la marque et
lui-même ont acquis une notoriété suffisante.
2. Devenue, depuis décembre 1976, C.F.D.T -Magazine.
§
S
S
O