Plan

Chargement...

Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Quelques remarques sur les systèmes tonaux des dialectes Wu.

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw

michel désirât

QUELQUES REMARQUES

SUR LES SYSTEMES TONAUX DES DIALECTES WU

La bipartition des systèmes tonaux dans les langues d'Extrême-Orient a été décrite pour de nombreuses langues (Kaudricourt, 1961), les conditions de ce changement étant la confusion des initiales consonant iques sonores et sourdes, "le ton bas de la voyelle se substitue au caractère sonore de la consonne précédente, le ton élevé correspond au contraire au caractère sourd de la consonne en question" (Jakobson 1949, p. 331). Cette assertion laisse supposer quf avant la disparition du trait de voi- sement des initiales, les syllabes à initiale sonore se prononcent plus basses que celles à initiale sourde mais avec une réalisation tonale par ailleurs identique. Le présent article a pour but d'examiner brièvement dans quelle mesure ce schéma correspond à une réalité dans les dialectes chinois modernes qui ont conservé les initiales sonores, en nous limitant aux dialectes Wu (sud du Jiangsu et nord-est du Zhejiang) pour lesquels il existe une littérature abondante (Jiangsu 1960, Zhao 1928).

1 . Le système tonal du chinois ancien correspondait au modèle défini ci- dessus car il comprenait quatre classes tonales dont trois mélodiques et uv»e de syllabes brèves à finale implosive -p, -t, ou -k, chaque classe étant réalisée à deux registres haut et bas suivant le mode de production sourd ou sonore de 1* initialeO) , i.e. :

Fig.1
Fig.1moremore

Fig. 1

(1) L'existence de ces registres est attestée par des textes de l'époque Tang, voir ZHOU 1958.

Cah. de Ling. Asie Orientale n° 3 Mars 1978, pp. 77-83

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw