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Un lot d'Antiquités chypriotes du Louvre : la vente Hoffmann de mars 1890

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UN LOT D'ANTIQUITÉS CHYPRIOTES DU LOUVRE : LA VENTE HOFFMANN DE

MARS 1890

Antoine HERMARY

Il est aujourd'hui difficile de se représenter la place tenue par les objets originaires de Chypre dans le marché des antiquités de la fin du XIXe siècle, spécialement en France1. Les découvertes de Luigi Palma di Cesnola avaient, dans les années 1870, largement amplifié une mode et un intérêt auparavant suscités par les activités des frères Ceccaldi et de Lang, si bien qu'en 1879 Edmond Pottier constatait, au retour d'une mission dans l'île, le développement important des collections privées locales, souvent rapidement revendues sur le marché européen2. À peine Cesnola avait-il quitté Chypre que l'Allemand Max Ohnefalsch-Richter, à qui plusieurs articles ont été consacrés dans nos Cahiers3, lançait de fructueuses recherches sur de nombreux sites : elles contribuèrent, dans le cadre de la nouvelle loi archéologique anglaise, à enrichir les grands musées d'Europe occidentale et à accroître le nombre des antiqués chypriotes présentées sur le marché de l'art vers la fin des années 1880.

Parallèlement à ces recherches officielles des trouvailles fortuites et, plus souvent sans doute, des fouilles clandestines entreprises sur grande échelle alimentaient un commerce dont la trace ne subsiste (au mieux !) que dans des catalogues de ventes aux descriptions succinctes et aux illustrations presque inexistantes. Dans cet ensemble, seuls les objets acquis par les grands musées sont aujourd'hui identifiables et permettent de sauver quelques informations au milieu d'un immense gâchis scientifique.

Dans la suite de ma contribution au Cahier "Amathonte au XIXe siècle"4, je présenterai quelques remarques sur un lot d'objets acheté par le musée du Louvre en 1890, en remerciant Annie Caubet pour les photos qui illustrent cet article5, Olivier Masson, qui m'a transmis des photocopies des catalogues de vente et m'a donné plusieurs indications complémentaires, et Vassos Karageorghis pour les remarques qu'il m'a faites quand nous avons examiné ensemble ces objets.

1) Les antiquités chypriotes de la vente Hoffmann et le lot acquis par le Louvre

Organisée à Paris, les 21-22 mars 1890, par les antiquaires Delestre et Hoffmann, cette vente était accompagnée d'un catalogue de trente-huit pages rédigé par Wilhelm Froehner, spécialiste de ce genre d'exercice6. Le titre, très long, rend compte de l'abondance et de la diversité des œuvres proposées aux amateurs : Antiquités égyptiennes , phéniciennes, grecques et romaines. Terres cuites de Tanagra. Marbres. Mille pièces de verrerie et de poterie trouvées dans l'île de Chypre. Les "mille

1 On consultera cependant, à propos des acquisitions du Louvre à cette époque, l'article d'Annie Caubet, dans Kinyras. L'archéologie française à Chypre/French Archaeology in Cyprus (1993), 31-34.

2 "Il est très-difficile maintenant de trouver chez les paysans des monuments figurés de ce genre, statuettes en pierre calcaire, terres-cuites, bronzes et vases. Le commerce de ces objets s'est tellement répandu dans toute l'île que chaque trouvaille est immédiatement portée à la ville et vendue à un amateur d'antiquités" (BCH 3, 1879, 85).

3 Cahier 11-12, 1989, 3-27 (H. -G. Buchholz) et 35-40 (L. Fivel). Voir aussi la note suivante.

4 "Ohnefalsch-Richter à Amathonte", Cahier 13, 1990, 21-26.

5 Ainsi qu'Alain Pasquier pour les photos des deux objets conservés au Département des Antiquités grecques, romaines et étrusques.

6 La vente est très brièvement signalée par Salomon Reinach, dans ses Chroniques d'Orient, vol. I, p. 730 (= RA 1890 II, p. 271).

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