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NOTES ET COMPTES RENDUS

L'Atlas de la Guyane

Avec l'Atlas de la Guyane (1), sorti des presses mi-1979, la publication de la série des Atlas des DOM approche de sa fin. Seul manque désormais celui de la; Guadeloupe, déjà fort avancé, pour achever cette entreprise amorcée en 1969 par le CEGET.

La présentation est identique à celle des précédents atlas, ceux de la Réunion (1975) et de la Martinique (1977). Mais alors que, pour ces derniers, le CNRS s'était associé à l'IGN, c'est à l'ORSTOM qu'il a cette fois-ci fait appel. On ne peut que s'en réjouir. L'ORSTOM en effet travaille en Guyane depuis 1951, ce qui n'était pas le cas pour les autres DOM. A l'ORSTOM, sont venus des spécialistes aux techniques très poussées, disposant de moyens matériels et financiers appréciables. Sur les 50 rédacteurs de l'Atlas, 17 sont des techniciens de l'ORSTOM, 2 du CNRS,

1 du BRGM, collaborant avec 1 1 géographes attachés au CEGET ; les enseignants ne sont plus que 9, auxquels se sont adjoints 1G spécialistes des Services guy anais.

Il fallait bien cet afflux de moyens pour triompher d'un territoire 45 fois plus grand qu'un DOM insulaire, vaste comme 1/6 de la métropole, et aux 9/10ème vide.

On retrouve à la tête de l'équipe de coordination les mêmes entraîneurs que pour les précédents atlas : le Professeur Guy Lasserre et ses deux lieutenants, Guilène Réaud et Gilbert Cabaussel. Pour la Guyane, ils se sont associés au Profes¬ seur Gilles Sautter, représentant l'ORSTOM. Mais les maîtres d'œuvre ont été essentiellement Marc Boyé et Gérard Brasseur, géographes spécialistes de ce dépar¬ tement, et tout indiqués par conséquent pour en dresser la synthèse.