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Visions picturales et paysages urbains au XIXème siècle. Quelques exemples méditerranéens et plus particulièrement celui de Marseille

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Année 1999 59 pp. 195-208
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VISIONS PICTURALES ET PAYSAGES URBAINS AU XIXème SIÈCLE

QUELQUES EXEMPLES MEDITERRANEENS ET PLUS PARTICULIEREMENT CELUI DE MARSEILLE.

Sébastien PRAT C.M.M.C. Université de Nice

En peinture le terme de paysage est généralement associé à la représentation picturale d'une étendue champêtre. Il existe une iconologie du paysage facilement identifiable par le choix du motif, du découpage, de la perspective, des composantes naturalistes (arbres, eau, nuages,). Ce paysage, construit, idéalisé, induit une expérience sensorielle. Représenter une ville c'est accepter de traduire des émotions liées à sa présence. Et la rejeter implique une résurgence de paysages ruraux traditionnels ou volontairement naturalistes. C'est à ce paradoxe que les artistes provençaux se sont confrontés.

Pour réduire le champ de cette étude, nous nous sommes essentiellement limité à la ville de Marseille, qui offre un riche exemple en représentations. Mais, des comparaisons ponctuelles et la projection de diapositives montrant des tableaux de villes méditerranéennes illustreront ce travail

II nous faudra aborder les obstacles à la représentation de paysages urbains, puis les conditions favorables qui ont mené aux différentes mises en paysages de la ville méditerranéenne.

I - Obstacles à une représentation picturale de la ville

La couleur

Succédant à une période romantique où l'harmonie des tons est primordiale dans un paysage construit, souvent ombragé, le paysage provençal s'éclaircit et s'affranchit d'un enseignement uniforme. A partir des années 1850, parallèlement à l'essor de l'école de Barbizon, les peintres provençaux, marseillais en particulier, peignent la terre ocre et calcaire de leur Provence natale.

Les tons crus, arides et poussiéreux jaillissent de leurs pinceaux et révèlent délibérément le travail sur la couleur. Les fronts de mer, les plages, la jetée, sont autant de prétextes, pour jouer avec les couleurs et travailler sur les reflets. Les peintres provençaux se marginalisent avec leurs productions aux couleurs vives, au sein d'expositions parisiennes ou provinciales.

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