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La France et le Proche-Orient 1918-1920. Cohérence ou contradictions ?

[article]

Année 1994 48 pp. 67-82
Fait partie d'un numéro thématique : Hommage à Alain Sainte-Marie
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LA FRANCE ET LE PROCHE-ORIENT 1918-1920. COHERENCE OU CONTRADICTIONS ?

André NOUSCHI Université de Nice

L'histoire de la politique Française au Proche-Orient de 1919 à 1940 semble dominée, sauf en de rares circonstances -en 1930 par exemple- par un affrontement permanent entre d'un côté le gouvernement français et, de l'autre, les populations du Levant et les Britanniques. Si on ajoute à cela l'antagonisme plus ou moins affiché entre la France et les sionistes on ne peut s'empêcher de s'interroger : pourquoi ces affrontements ? Pourquoi cette incapacité à trouver des solutions susceptibles d'être acceptées par les uns et les autres ? Sans pousser l'histoire jusqu'à la caricature, on peut dire que l'installation de la France au Levant a commencé avec le combat de Meissalloum à l'été 1920 et s'est terminé à l'été 1945 par le bombardement du Parlement Syrien à Damas.

Ces combats et cette affirmation de la force française ne sont pas des exceptions dans l'histoire du mandat français sur les États du Levant. Ils témoignent à leur façon que la France n'hésite pas à utiliser la force en dernier recours pour trancher ce qui lui paraît être des noeuds gordiens. Cette façon de procéder est-elle le signe que la politique française est mal conduite et aboutit à des impasses ? Ne serait-ce pas aussi que cette politique repose sur des bases erronées au Proche-Orient ? Existerait-il une continuité dans l'erreur depuis Meissalloum ? Pourtant durant ces vingt cinq années, les hommes et le contexte ont changé tant en France qu'au Levant Sans reprendre cette histoire dans son ensemble, il me semble que celle-ci repose sur certaines données définies dans l'immédiate après-guerre, c'est-à-dire entre 1918 et 1920.

Au Levant comme dans le reste du Proche-Orient, les Français ne sont pas des inconnus. Ils y possèdent des intérêts économiques et culturels qui représentent, avant 1914, des points d'ancrage solides. Au lendemain de la première guerre mondiale, on a l'impression que des positions nouvelles ont été conquises à la faveur du démantèlement de l'Empire Ottoman tant sur les plans économique que politique, même si derrière le combat de Meissalloum se dessinent de nouvelles forces.

Si l'historien est bien informé de certaines tractations, il semble cependant utile de préciser certaines données qui permettent de mieux comprendre la politique française durant cette période. On sait depuis la thèse de J.Thobie l'importance des investissements français dans l'Empire Ottoman et la façon dont ils se sont accrus entre 1895 et 1914.1 Leur importance est telle qu'au moment de la paix un groupement des intérêts français dans

(D- J.Thobie, Intérêts eî impérialisme français dans l'Empire Ottoman (1895-1914) P.1977.

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