Plan

Chargement...
Couverture fascicule

Tanger, comme en écho

[article]

Année 1989 38 pp. 109-119
Fait partie d'un numéro thématique : Le Maroc, culture d'hier et d'aujourd'hui
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 109

109

TANGER, COMME EN ECHO

Une légère brume, pareille à un voile, couvre le Cap Spartel. L'obscurité des nuits africaines, qui nous avait tant frappés quinze ans plus tôt, à notre arrivée dans ce pays, enveloppe brutalement le Détroit, où s'engage lentement Le Marrakech. Emergent seulement les lumières, d'abord confondues, d'Algésiras et Gibraltar, droit devant et, à bâbord, celles, plus lointaines, de Tarifa...

Premier juillet 1987 : je rentre du Maroc, sans doute définitivement, encore incapable d'analyser toutes les conséquences de ce départ sur notre vie à venir, de mesurer exactement les liens qui nous attachent à cette côte. Histoire d'éveiller les fantômes prestigieux que je savais endormis au pied de la Montagne, j'avais tenu à quitter le pays par Tanger, encore inconnue de moi, enfant terrible des cités maghrébines.

Quinze jours plgs tard, assis à ma table de travail derrière une pile de livres récents ou plus anciens aux titres répétitifs -Tanger, Réveillon à Tanger, Un privé à Tanger, La chute de Tanger, La nuit de Tanger,...-ce sont ces échos qui resurgissent sous ma plume, au lieu -que l'on m'en pardonne -des analyses universitaires que l'on serait en droit d'attendre ici...

Réhabiliter Tanger ?

Sans doute l'idée n'est-elle pas absente du projet qui voit naître tant d'évocations quasi-simultanées. Mais quel poids traîne donc cette ville après elle, pour qu'il en semble ainsi nécessaire ?

D'abord la position géographique de Tanger, à la pointe

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw