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Inégalités de sécurité économique et aide à la famille dans l’Union européenne [La construction d’un indicateur de sécurité]

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La construction d’un indicateur de sécurité

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Recherches et Prévisions n° 79 -mars 2005 83 Europe Inégalités de sécurité économique et aide à la famille dans l’Union européenne

La construction d’un indicateur de sécurité

Georges Menahem Veneta Cherilova

CNRS/ Centre d’économie de l’Université Paris-Nord et IRDES (Institut de recherche et documentation en économie de la santé).

Le débat concernant les limites du PIB (produit intérieur brut) par habitant en matière d’évaluation du bien-être des populations a suscité la construction de multiples indicateurs alternatifs. Plusieurs visent à prendre en compte la diversité des modèles de protection sociale et à évaluer la sécurité qu’ils procurent contre le risque d’insuffisance des revenus. Dans chaque pays, de véritables constructions sociales et politiques mobilisent de multiples ressources issues de larges pans de la société ; la diversité des combinaisons de prestations, de formules juridiques et du contenu des aides ou allocations contribuant à cette sécurité est considérable. Leurs résultats en matière de réduction de la part des ménages à faible niveau de ressources sont très inégaux. Un des objets de l’indicateur de sécurité présenté dans la première partie de cet article est de contribuer à reconnaître et préciser les dimensions et les conséquences de ces constructions sociales. On présente à la suite le premier résultat qui en découle, un classement des pays selon la sécurité économique, ordre alternatif à celui selon leur richesse par habitant. D’autres résultats sont ensuite examinés concernant l’évaluation des contributions respectives des diverses sources de la sécurité et, en particulier, des aides à la famille et aux démunis. Ce qui permet de proposer, en conclusion, une typologie des constructions de la sécurité en Europe.

Évaluer la sécurité économique des populations

La sécurité humaine peut être appréhendée à l’échelle de la terre entière ou encore en considérant les intérêts des entreprises. On adopte ici plutôt le point de vue des personnes vivant dans un pays ou une région déterminés. À la suite de Robert Castel (2003), on distingue les protections «civiles » qui «garantissent les libertés fondamentales et assurent la sécurité des biens et des personnes dans le cadre d’un État de droit » et les protections «sociales » . Ces dernières couvrent contre les principaux risques susceptibles d’entraîner une dégradation de la situation des individus – la maladie, l’accident, la vieillesse – sans ressource, les aléas de l’existence pouvant aboutir, à la limite, à la déchéance sociale. Même si des différences non négligeables concernent les insécurités dites «civiles » , l’analyse est d’abord centrée sur les différences entre nations concernant les protections sociales. Dans les pays développés, la première insécurité des individus concerne les éventuelles mises en cause de leurs capacités à disposer de ressources régulières, ce qui peut compromettre leurs possibilités de se nourrir, se loger, se vêtir et subvenir à leurs besoins fondamentaux. Pour une large partie

Outre les contributions du CNRS et de l''IRDES, les analyses, exploitations statistiques et calculs ayant permis la réalisation de cette étude ont bénéficié d''une subvention du Département de la recherche et de la prospective de la CNAF.

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