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L’architecture sculptée au Louvre

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Année 2012 170-3 pp. 262-265
Fait partie d'un numéro thématique : Le château de Fontainebleau. Recherches récentes

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connétable du roi Philippe-Auguste depuis 1218, puisqu’elle fut entamée presque immédiatement après leur union. De fait, d’après les sources écrites, celle-ci eut lieu avant le mois de juillet 1218. Samuel Chollet, Jean-Michel Gousset, archéologues, Service municipal d’archéologie, Ville de Laval.

Paris

L’architecture sculptée au Louvre.

Le musée du Louvre accueille depuis quelques mois des éléments d’architecture sculptée de la Renaissance fort intéressants : on ne peut qu’applaudir cette initiative, et remercier tous ceux qui en en ont permis la réalisation. Certes, il n’a pas vocation à devenir un nouveau musée des monuments français ; mais quelques fragments d’architecture y trouvent parfaitement leur place, comme l’arcade des Tuileries, naguère dans la cour de l’École des ponts et chaussées, désormais restaurée et remontée dans la cour de Marly. Il s’agit en effet d’un témoignage tout à fait passionnant de l’art le plus abouti de Philibert De l’Orme. Tous les éléments constitutifs de ces colonnes se signalent par des particularités inédites, sur lesquelles l’architecte s’explique volontiers dans le livre V du Premier tome de l’architecture,

paru en 1567 mais rédigé dans les années mêmes où il concevait le palais de Catherine de Médicis 1. Les piédestaux se singularisent par une moulure sommitale rare, un cavet très aplati dont le traité précise qu’il sert «pour la vuydange de la pluye qui peut tomber dessus & l’endommager, ainsi qu’il se voit que les anciens ont faict en divers lieux : & aussi pour mieux relever les basses des colonnes, & que la saillie de la corniche du pied de stat n’en oste quelque chose à la veuë » 2, conciliant ainsi l’agréable à l’utile. Les bases sont des copies non revendiquées de celles dessinées par Antonio da Sangallo pour le second ordre de la cour du palais Farnèse ; elles sont suffisamment atypiques pour que Jacques Androuet du Cerceau les ait remplacées par des bases corinthiennes dans le dessin du BritishMuseum, et par des bases attiques dans les Plus excellents bastiments de France. Quant aux chapiteaux, ils proposent non seulement un gorgerin à glyphes garnies de motifs végétaux, mais aussi un volute au dessin particulier : l’enroulement s’avance au fur et à mesure qu’il se rapproche du centre, inaugurant un parti qui deviendra typique de l’architecture française 3.

Ces chapiteaux appellent néanmoins une remarque. À l’arcade du Louvre, les volutes recouvrent parfaitement celles qui couronnent les pilastres auxquels les colonnes sont adossées (fig. 1). Apparemment, les restaurateurs ont conservé la disposition qui était celle du remontage de la cour des Ponts et Chaussées 4. Mais ce parti est surprenant, car en bonne théorie, la colonne doit être rétrécie dans sa partie supérieure, alors que le pilastre ne l’est pas. En conséquence, il doit y avoir une différence de largeur entre le chapiteau de la colonne et celui du pilastre. C’est le cas par exemple au tombeau de François Ier à 262 Actualité Fig. 2 -Laval, hourd de la tour maîtresse, plan de l’enrayure basse (S. Chollet). Fig. 3 -Laval, hourd de la tour maîtresse, coupe principale (S. Chollet).

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