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La chapelle Saint-Aignan à Paris

[article]

Année 1999 157-3 pp. 283-299
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LA CHAPELLE SAINT-AIGNAN A PARIS

par Lindy GRANT, François HEBER-SUFFRIN et Daniele JOHNSON

La chapelle Saint-Aignan, inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 29 mars 1928, a été classée le 29 juin 1996. Ce petit édifice à nef unique, connu seulement de quelques spécialistes, reste difficile d'accès car il appartient au domaine privé. La chapelle est située au nord de Notre-Dame, au cœur d'un îlot formé par la rue des Ursins, la rue de la Colombe, la rue Chanoinesse et la rue des Chantres, en limite de la zone où s'étendait autrefois le quartier canonial (fig. 1). Intégrée dans un bâti urbain dense, elle est indécelable de l'extérieur, car elle sert de rez-de-chaussée à un immeuble de date indéterminée. Sa paroi sud, mitoyenne, est presque totalement masquée et ses parois est et nord, largement reprises, disparaissent pour l'essentiel sous un crépi récent. Seuls l'intérieur et la façade occidentale, donnant sur une cour actuellement couverte, peuvent être vraiment analysés. Enfin, la chapelle, sécularisée en 1790, et vendue comme bien national (1), a été compartimentée et en partie transformée. Un mur de refend, établi dans la deuxième travée, sépare un espace oriental qui - après avoir servi d'abord d'écurie comme le montre une lithographie du XIXe siècle (2) - a retrouvé depuis une dizaine d'années sa fonction première de lieu de culte.

Bien que de dimension réduite, cette église collégiale présente des caractéristiques architecturales originales ainsi qu'un décor sculpté très élaboré qui, malgré les mutilations, témoigne du renouveau d'une sculpture monumentale de qualité en Ile-de-France, au début du XIIe siècle. En outre, la personnalité de son fondateur, Etienne de Garlande, l'un des personnages les plus marquants de la première moitié du XIIe siècle, permet d'inscrire ce monument dans un contexte historique défini.

FIG. 1. - PLAN DE LA CITÉ EN 1754 PAR L'ABBÉ DELAGRIVE (Détail) (Archives nationales)

Fig. 1. - Plan de la cité en 1754 par l'Abbé Delagrive (Détail) (Archives nationales)
Fig. 1. - Plan de la cité en 1754 par l'Abbé Delagrive (Détail) (Archives nationales)moremore

Etienne de Garlande et la fondation de Saint-Aignan

Etienne de Garlande fit une longue et brillante car-

(*) Nos remerciements vont au Père Vallet, à M. Et Mme de Vanssay ainsi qu'à Mrae Lauby qui nous ont facilité l'accès au site, à Annie Blanc qui a analysé les matériaux, enfin à Philippe Plagnieux qui nous a aidé de ses conseils.

(1) Sécularisée le 29 novembre 1790 et vendue le 28 septembre 1791 comme bien national, elle aurait accueilli des prêtres réfrac- taires durant la Terreur (Cf. Yvan Christ, « La chapelle Saint-Aignan », dans Documents Archéologia, 3, 1979, p. 29-33).

(2) Publiée par Yvan Christ {op. cit., p. 30).

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