LA DIFFRACTION CRISTALLINE DES RATONS X PAR LES ONDES ÉLASTIQUES
(Application à la diffraction produite par une vibration stationnaire.)
Par Jean Laval.
Grâce à l'effet piézoélectrique, il est facile de mettre un cristal en vibration. Le cristal vibrant diffraçte les rayons X faiblement, sauf quand il est dans une orientation conve¬ nable à une réflexion sélective ou à peine différente. Alors la diffraction est intense et le rayonnement diffracté est rejeté suivant les directions qui se confondent ou font de tout petits angles avec celles des rayons X sélectivement réfléchis. Aussi séparer les rayons diffractés des rayons réfléchis sélectivement paraît une impossibilité. Tout pho¬ tomètre qui admet les uns, reçoit aussi les autres. L'intensité totale de tous ces rayons a été mesurée par de nombreux physiciens (*). Le résultat de la mesure est constant : le faisceau rejeté par le cristal vibrant, formé à la fois de rayons diffractés et sélectivement réfléchis, est plus intense
(1) G. W. Fox, H. T. Hurley, J. R. Frederick, P. H. Carr, be, Warren, R. M. Langer, J. M. Cork, G. S. Barret, C. E. Howe. M. Y. Coi-by, S. Harris, W. A. Fraser, G. E..M. Jauncey, W. A. Bruce, A. T. Jacques,� C. V. Bertesch. Phys. Rev. ; 37 (1931), p. 1622 ; 38 (1931), p. 572, 573, 832, 142» ; 39 (1932), p. 889 ; 42 (1932), p. 733, 749 ; 43 (1933), p. 562 ; 47 (1935), p. 200 et 899 ; 49 (1936), p. 128, 206 ; 50 (193«) p. 672, 53 (1938), p. 135 ; 54 (1938), p. 163.
Jean SuruguB et Ouang Te-Tchao. Cahiers de Physique, 18 (1943), p. 55.
