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Observations sur la couleur des minéraux à éclat métallique.

Par M. H. Arsandaux

Au cours d'un travail de laboratoire, le hasard m'a fait trouver un procédé pratique de récupération de l'ar¬ gent et du thallium, ou du mercure et du thallium, entrant en composition, sous forme de nitrates, dans les milieux denses de Retgers.

Ce procédé a été l'objet d'une communication verbale à la Société (séance du 8 février 1934)); il repose sur ce fait que les éléments métalliques en question, étant en solution à l'état de nitrates, seul des deux métaux asso¬ ciés, l'argent ou le mercure, se trouve déplacé par le zinc (en fine limaille, de préférence).

Dans le cas de l'argent et du thallium qui, seul, m'inté¬ resse ici, l'argent est entraîné dans un précipité complexe, avec de l'hydrate de zinc et des produits nitreux, précipité paraissant ne différer en rien de celui obtenu, dans des conditions analogues, aux dépens d'une solution simple de nitrate d'argent (1).

Si l'on poursuit la purification de l'argent ainsi séparé, en traitant le précipité complexe le renfermant, par une solution ammoniacale de chlorure d'ammonium, en premier lieu, et ensuite par de l'acide chlorhydrique moyen¬ nement dilué, on obtient un métal relativement pur, offrant, vu en masse, une coloration beige, et caractérisé principalement par un état de grande division; totalement