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Les couteaux à encoches basilaires des gisements à microlithes en Basse-Loire

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Bulletin

u société

PRÉHISTORIQUE FRANÇAISE 1980/TOME 77/9

Les couteaux à encoches basilaires

des gisements à microlitnes en Basse-Loire

par Gérard Gouraud

Dans les industries de quelques sites à microlithes du Sud-Loire, apparaît un type d'outil inédit caractérisé par la présence d'encoches proximales, celles-ci étant généralement interprétées comme étant le résultat d'une fixation par ligature.

Les pièces de cette étude furent recueillies sur des gisements de surface du Sud-nantais faisant l'objet de ramassages intégraux limités à quelques dizaines de mètres carrés.

Typologie

Cette adaptation de la base des couteaux étudiés peut être subdivisée en trois groupes présentant les caractéristiques suivantes :

— deux encoches opposées (nos 2, 4, 7, 9, 10) ;

— une encoche opposée à des retouches (nos 1, 3, 6) ;

— une encoche seule (nos 5, 8).

A noter les traces d'utilisation du bord actif sur certains exemplaires. Il s'agit d'esquillements — et non de retouches — plus ou moins développés et orientés vers la base de l'outil (nos 3, 6, 9), vers l'extrémité distale (n° 2) ou perpendiculairement au bord actif (n° 7).

La présence de ce type de couteau à encoches basilaires ne se situe pas au détriment des pièces à dos classiques bien représentées en ces gisements. Il en est ainsi pour les couteaux possédant une série de retouches proximales.

Au niveau de l'adaptation à la préhension, nous distinguons le bord abattu total, droit (n° 4), courbe

(nos 1, 3) ou avec cortex (n° 2), de la troncature (n" 7). Il existe un type intermédiaire (nos 5, 6), où la jonction encoche-troncature s'opère en une retouche plus ou moins accentuée. Deux exemplaires (n0B 8, 9) ne comportent pas de troncatures, ni de retouches transversales, mais sont pourtant assimilés aux couteaux de par leurs morphologies identiques, l'esquillement ou l'usure du bord actif et la présence d'une facette d'enlèvement oblique très abrupte faisant fonction de troncature.

L'exemplaire n° 10 a été incorporé à la série, malgré une cassure éliminant l'extrémité distale, en raison des deux encoches basales très caractérisées.

Situations et contextes

Les couteaux nos 1, 5, 8 furent récoltés sur le gisement de La Majoire D (E.P.P.P.L. n° 6), ainsi que plus de 200 outils. La série des microlithes géométriques est formée de pointes à base non retouchée, triangles, pointes à base retouchée.

Trouvés sur le site des Garennes, avec environ 500 outils, les couteaux, nos 2 et 10, sont datés d'une phase retzienne. Triangles, trapèzes, pointes à base non retouchée, armatures à éperon, segments de cercle, pointes à base retouchée forment l'outillage microlithique.

Les couteaux nos 6, 7 et 9, accompagnés de plus de 1 600 outils, dont 250 microlithes géométriques, furent ramassés sur le site de La Majoire B, épi- paléolithique moyen-récent.

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