Figures

Chargement...
Couverture fascicule

L'église du prêtre Crescens de Henchir B'ghil (El-Mahrine) et son pavement. Un centre de culte rural à la fin de l'Antiquité

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 364

M. Taher Ghalia, a.c.é., présente alors une communication intitulée : L'église du prêtre Crescens de Henchir B'ghil (El-Mahùne) et son pavement. Un centre de culte rural de la fin de l'Antiquité.

La région d'El-Mahrine a fait l'objet de nombreuses pros¬ pections et investigations dont celles de Louis Poinssot auteur d'une note identifiant la présence de domaines privés conser¬ vant les traces d'églises rurales établies sur leurs territoires 1. Cette région très fertile de la basse vallée de la Mejerda est célèbre pour ses importants gisements en argile près desquels s'est développée une production de céramique dite sigillée claire D à décor estampé sur divers types de vaisselle (images sym¬ boliques chrétiennes, motifs géométriques et floraux stylisés). Cette production dont la chronologie va du rve au vne siècle de l'ère chrétienne a été largement exportée vers les régions méditerranéennes, à travers les circuits d'écoulement de l'huile d'olive africaine 2. Dans les années soixante-dix une importante nécropole à jarres bouchées par des plats en sigillé claire a été exhumée dans la zone méridionale de cette région très fertile fortement romanisée 3 puis réoccupée à l'aube de la conquête arabo-islamique 4.

1. L. Poinssot et R. Lantier, El-Mahùne. Etablissements agricoles et églises , dans BAC, 1923, p. LXX-LXXVIII.

2. M. Mackensen, Die Spätantiken Sigillata und Lampenöpferden von El Mahrine (Nord-tunesien), 2 vol., Munich, 1993 ; W. Ben Moussa, La production de sigillées africaines. Recherches d'histoire et d'archéologie en Tunisie septentrionale et centrale, Barcelone, 2007, p. 78-107.

3. L. Slim, Découverte d'une nécropole romaine à El-Mahrine, dans Africa, 3-4, 1969-1970, p. 247-252.

4. Le toponyme El Mahrine se réfère à l'établissement sur les lieux d'un con¬ tingent de la tribu arabe Mahra du sud-est de la péninsule arabique vers la fin du viie siècle, qui servait auparavant dans l'armée omeyade en garnison en Ifriqiya dont une partie a été démobilisée et fixée dans la vallée de Mejerda et au cap Bon : H. Djait, L'Afrique arabe au VIIIe siècle, dans Studia islamica, XXVII, p. 79-107.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw