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Approche et méthodes en histoire de l'architecture : l'architecture parisienne civile du XVIIIe siècle

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Séance du 29 juin 2005

M. Michel Gallet, a.c.n., présente une communication inti¬ tulée : Approche et méthodes en histoire de l'architecture : l'architecture parisienne civile du XVIIF siècle.

C'est pour répondre à une demande amicale de M. François Braemer que j'ai tenté de résumer sous un titre un peu ambitieux mon parcours de chercheur en architecture classique. Le champ que j'avais d'abord étudié était en réalité restreint, mais pratique¬ ment inconnu vers 1950 : il s'agissait de l'habitation bourgeoise et des immeubles locatifs dans Paris, de la Régence à la Révolution. Avant mes recherches, seuls les hôtels de la noblesse et des finan¬ ciers, où l'érudition des conférenciers fait revivre des souvenirs, avaient retenu la curiosité et pénétré par ce biais dans l'histoire de l'art.

Vers 1945, c'est en adolescent curieux, destiné pour quelque temps à la profession d'architecte, que j'ai reconnu dans Paris l'existence de belles maisons du xvine siècle. Ni les vieux guides de la capitale, ni les recueils d'estampes n'en faisaient état. Un livre aussi original que celui de Fiske Kimball sur Le style de Louis XV, publié à Paris en 1950, n'y faisait pas la moindre allusion. Un peu plus tard, des études historiques et la connaissance des archives m'ont conduit à démêler, dans un Paris encore peu connu, les secrets du permis de construire et de la police des bâtiments, le statut professionnel de l'architecte, ses rapports avec sa clientèle et les corps de métiers. J'exprime ici ma gratitude envers Mme Clémencet-Vitte (j), M e Yvonne Lanhers (j) et M Jean Gue-rout qui m'ont guidé parmi les séries mystérieuses des Archives nationales.

Aux Archives nationales, en Z1F 234 à 520, sont conservés les permis de construire délivrés par les trésoriers de France pour les balcons et les portes cochères, en Y 1956 et 1957, les permis délivrés par le Châtelet pour la construction des immeubles au coin des rues. En Z1J, les minutes des experts des Bâtiments, conservées à raison de deux liasses par mois, concernent tous les procès survenus au cours du siècle. Les experts estimaient les successions, les loyers, ventilaient les charges locatives. Ils arbi¬ traient les conflits de voisinage, décelaient les malfaçons, les désor¬ dres dont pouvaient résulter des accidents. Souvent un acte de réception d'ouvrages renvoie à un devis et marché passé quelques mois

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