Plan

Chargement...
Couverture fascicule

Les découvertes de la mission archéologique du musée du Louvre à Saqqara

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 188

Séance du 13 juin 2001

Mme Christiane Ziegler, m.r., présente une communication intitulée : Les découvertes de la mission archéologique du musée du Louvre à Saqqara.

Depuis une dizaine d'années, la mission archéologique du musée du Louvre en Egypte explore une zone peu connue de Saqqara, à quelques dizaines de kilomètres du Caire ; c'est là qu'au pied des pyramides royales s'étendent de vastes cimetières, dernières demeures des courtisans et des hauts fonctionnaires de l'Ancien Empire (vers 2700-2200 avant J.-C.). Dès les origines du département égyptien du musée, qui fut fondé en 1826 par Jean-François Champollion, les égyptologues du Louvre ont eu à cœur d'associer l'étude des collections dont ils ont la charge et le travail sur le terrain. A peine a-t-il ouvert son nouveau musée que l'illustre savant part pour l'Egypte, à la tête d'une mission financée par la France et le grand-duché de Toscane. Le but est scientifique : l'étude des sites et l'édition d'un ouvrage qui diffusera ses décou¬ vertes ; mais cette étude s'accompagne de fouilles effectuées princi¬ palement dans la région de Karnak et sur la rive gauche de Thèbes.

C'est dans cette tradition, poursuivie depuis près de deux siècles par les conservateurs du Louvre, que vient s'inscrire l'actuelle mission archéologique à Saqqara. Il ne faut pas oublier combien l'étude des collections permanentes et l'archéologie vivante sont indissociables et complémentaires : par exemple un grand nombre de statues ou de bas-reliefs magnifiques, à commencer par ceux rassemblés au début du xixe siècle par les diplomates et collection¬ neurs, ont été acquis par le Louvre sans qu'on connaisse leur lieu d'origine, leur date, leur signification. Bien souvent c'est en allant sur les rives du Nil étudier les vestiges des monuments in situ que l'on retrouve leur identité et une partie de leur histoire. A l'inverse, la connaissance d'objets intacts, bien étudiés au musée, permettra de comprendre un fragment énigmatique découvert par les archéologues. Enfin les compétences requises dans les réserves d'un musée et sur un chantier de fouilles sont souvent les mêmes : aux connaissances spécialisées en histoire de l'art, archéologie et étude de la langue égyptienne viennent s'ajouter le travail de conservation préventive et de restauration, l'enregistrement des objets, la photographie, le dessin.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw