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Un nouveau genre de Mante de Guyane française (Mantodea, Acanthopidae)

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Page 143

Un nouveau genre de Mante de Guyane française (Mantodea, Acanthopidae)

par Roger Roy

Muséum national d’Histoire naturelle, Entomologie, C. P. 50, 57 rue Cuvier, F – 75231 Paris cedex 05 < rroy@ mnhn. fr>

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Parmi les abondantes récoltes de mantes réalisées en 2013 et 2014 par la Société entomologique Antilles-Guyane, j’ai eu la surprise de découvrir un mâle se rapportant à une espèce

inconnue à caractères inhabituels, justifiant la création d’un nouveau genre, fait d’autant plus

remarquable que la faune des Mantes de Guyane a été largement prospectée et étudiée depuis plus d’un siècle. Chopard (1912) avait recensé 43 espèces, mais on en connaît maintenant plus du double. La principale particularité de ce nouveau genre consiste dans la forme en ovale du pronotum, avec la métazone plus courte et plus large que la prozone. La présence de quatre protubérances sur le vertex est également à mentionner. Il n’est manifestement à rapprocher étroitement d’aucun autre genre, mais semble bien pouvoir prendre place parmi les Acanthopidae, au voisinage de la sous-famille des Acontistinae.

Ovalimantis n. gen

Espèce-type : Ovalimantis maculata n. sp., décrite ci-dessous.

Diagnose. – Taille moyenne, coloration générale brune, organes du vol dépassant un peu l’abdomen chez le mâle [ femelle inconnue].

Tête environ aussi large que longue. Vertex muni de quatre prolongements, les latéraux plus grands, les médians rapprochés. Yeux ovoïdes, ocelles grands. Écusson frontal rectangulaire environ deux fois plus large que haut. Antennes longues moniliformes.

Pronotum court, ovale, à surface à peine bosselée, la métazone nettement moins longue que la prozone et plus large. Hanches antérieures avec les lobes terminaux un peu divergents ; fémurs antérieurs avec le sillon de la griffe près de la base, armés de 3 épines discoïdales, 5 externes et 11 internes ; tibias antérieurs armés de 11 épines externes et autant d’internes. Premier article des tarses antérieurs un peu plus long que les suivants pris ensemble.

Pattes médianes et postérieures relativement courtes, sans prolongements ; pas d’épines géniculaires ; premier article des tarses beaucoup plus court que les suivants pris ensemble. Élytres avec l’aire costale étroite, la nervure sous-costale séparée de la radiale, translucides avec des taches sombres ; ailes plus transparentes également tachées de sombre.

Abdomen allongé, sans prolongements. Plaque suranale transverse, mais avec une expansion à l’arrière ; cerques relativement courts, plats, à dernier article pointu. Plaque sous-génitale longue, portant des styles courts.

Genitalia très pigmentés ; hypophallus allongé terminé par deux prolongements ; pseudophallus avec une touffe de soies apicale ; titillateur à apex arrondi ; épiphallus droit avec une grande apophyse. Bulletin de la Société entomologique de France, 120 (2), 2015 : 143-146.

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