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Observations sur le comportement du Sphex argyrius [Hym. Sphecidae]

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Observations sur le comportement du Sphex argyrius

[Hym. Spiiecidae]

par Lucien Berland

Le Sphex (Palmodes ) argyrius a été décrit par Brullé en 1832 des Balkans (Exploration de la Morée, type au Muséum national, Paris). On le connaît aussi d'Asie mineure, de Syrie, d'Espagne, d'Algérie (sans certitude). Rare, et stric¬ tement méditerranéen, je le trouve constamment à Callian (Var) en juin-juillet ; il semble jusqu'à présent limité au département du Var, outre Callian : Lor-gues, Fréjus (F. Bernard), la Sainte-Baume (L. Chopard).

C'est un Sphex de taille moyenne, égale à celle du Sphex maxillosus (20-25 mm), dont il a l'aspect : abdomen rouge et noir (chez la femelle), mais outre quelques caractères morphologiques précis, on le distingue de celui-ci à pre¬ mière vue par ses pattes toutes entièrement noires.

Comme de coutume, le mâle apparaît le premier ; les deux sexes butinent sur les fleurs de poireaux et d'oignons avant l'accouplement, puis le mâle dispa¬ raît et la femelle se met à son travail.

On ne savait rien sur le comportement de cette espèce, ni en particulier sur son mode de nidification. Une observation récente me permet de combler cette lacune.

Vers le 20 juillet 1957, j'ai remarqué dans mon jardin de Callian des Sphex argyrius, évidemment des femelles, qui exploraient un terrain en friche en contrebas de la maison (fig. 1). Peu après, j'en distinguai deux qui pénétraient dans les interstices des pierres non cimentées d'un mur et y introduisaient des brindilles de plantes. Je les vois travailler pendant tout l'après-midi du diman¬ che 21 ; puis vers 17 h 30, le soleil commençant à décliner, elles s'arrêtent : sans doute sont-elles allées «dormir», accrochées à une tige, comme c'est la coutume chez beaucoup de Guêpes.

Le lundi matin 22 juillet, elles ont recommencé à apporter des brindilles, ces dernières sont très raides, assez longues, dépassant souvent la longueur du corps de l'Insecte ; ce sont des fragments de tiges desséchées de plantes herba¬ cées ; elles ne les coupent pas sur la plante, mais les recueillent au sol qui en est couvert. Le P. Piel en a figuré pour un Sphex asiatique qui a des habitudes très semblables (Ann. Soc. ent. France, 1933, p. 166, fig. 5-6). Ces brindilles sont ramenées en vol, tenues entre les mandibules, en ligne directe du sol au nid. Je capture un des deux Sphex : c'est bien un S. argyrius et je fouille un des nids achevés. Derrière un bourrage assez grossier de brindilles entremêlées, se trouvent trois grosses Sauterelles (Orthoptères Phasgonurides) du genre Pho-lidoptera et de l'espèce commune dans le jardin : P. femorata ; le fond du nid

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