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Contribution à l'étude de l'anthropophagie à Madagascar

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CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE L'ANTHROPOPHAGIE A MADAGASCAR

parR.Dkgary,

Correspondant du Muséum d'histoire naturelle. (Séance du 18 octobre 1928).

On sait que "l'anthropophagie n'entre pas dans les coutumes normales des habitants de Madagascar ; le cannibalisme dont les causes peuvent être variées (alimentation insuffisante, causes rituelles ou guerrières, etc.) n'existe dans la Grande Ile que d'une façon tout à fait exceptionnelle. Il m'a paru intéressant de réunir ici, à côté des renseignements parfois plus ou moins vraisemblables, fournis par les anciens auteurs, ceux que j'ai pu me procurer personnellement..

La mention la plus ancienne se trouve dans l'Histoire de la Grande Ile de Madagascar, publié par Flacourt, en 1661 . Il signale une tribu, qu'il nomme « Ontaysatroûha » et qui aurait habité dans le Sud de Madagascar. « Cette nation n'avait aucune communication avec ses voisins, mais • « leur faisait la guerre, se servant de l'arc et de la flèche, mangeait les « ennemis et les voyageurs qui passaient par son pays. Ces barbares . « mangeaient les malades lorqu'ils les voyaient hors d'espérance de gué-. « rison : ils leur coupaient la gorge et en portaient les mains à leur roi « pour les manger ; les pères et mères n'avaient point d'autre sépulcre « que leurs enfants... Ils se sont si bien mangés les uns les autres que, « étant réduits à un très petit nombre, ils ont été tous exterminés depuis « vingt ans par leurs voisins ».

Cette relation est fort suspecte. Flacourt ne cite celte tribu que d'après , des renseignements qu'il donne,- d'ailleurs; sans grande garantie. 'Dans = la région qu'il indique, au bord de la rivière Ranomena, sous-affluent. de ritomampy, il existe bien encore une tribu Bara, connue sous le nom de Behaisotra, qui est certainement la même que celle des Ontaysatroûha de Flacourt, mais elle ne présente avec les autres aucune différence

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