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Notes d'iconographie khmère : III. Au sujet d'un linteau de Sambor Prei Kuk

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NOTES D'ICONOGRAPHIE KHMÈRE

par

Mireille BÉNISTI

III — AU SUJET D'UN LINTEAU DE SAMBOR PREI KUK

Devant l'angle Nord de la façade Est d'un monument de Sambor Prei Kuk, désigné dans la nomenclature Parmentier (1) sous N. 21, nous avons vu au sol, début février 1963, un linteau qui nous a paru d'un intérêt exceptionnel.

En effet, non seulement son iconographie pose un problème, non seulement ses caractères stylistiques, quand on les étudie, apportent des indications nouvelles, mais encore on constate qu'il n'a fait l'objet de la part de Parmentier et des autres prospecteurs du site d'aucune étude particulière, d'aucune publication.

Il semble même que ni Parmentier ni Goloubew ne l'aient vu, puisque n'en font état ni la description très détaillée que le premiéra donnée du sanctuaire N. 21 &\ ni le compte rendu des fouilles effectuées par le second à Sambor &K

Nous n'en avons pas trouvé mention non plus dans les travaux sur les linteaux khmers de M. Ph. Stern (4), de Gilberte de Coral Rémusat (5), de P. Dupont (e) (qui a pourtant étudié spécialement les linteaux khmers du vne siècle).

Il est à supposer que cette pièce n'est devenue visible qu'après certains travaux de dégagement.

Le linteau de N. 21 (pi. VIII, a) est entier, et sa face profondément sculptée est en bon état. Un arc à quatre anses, à guirlandes et pendeloques, supportant un médaillon central, relie deux makara placés sur des lotus. L'arc est constitué par une bande ornée de petits motifs floraux, bordée de chaque côté d'un cordon perlé. Il porte, marquant les anses, au centre un médaillon à personnage et aux quarts une tête de monstre W. De l'arc partent vers le haut de petites feuilles recourbées.

M H. Parmentier, L'Art khmer primitif , Paris, 1927, t. I, p. 80. <2> H. Parmentier, L'Art khmer primitif , 1. 1, p. 80 et 81, fig. 11, 25, 33, 100 et t. II, pi. XXXIV. <3> V. Goloubew, BEFEO, XXVII, 1927, p. 489 et suiv. (4) Ph. Stern, Évolution du linteau khmer, dans Revue des Arts asiatiques, VIII, iv, p. 251 et suiv. (5) G. de Coral Rémusat, De l'origine commune des linteaux de l'Inde pallava et des linteaux khmers préankgoriens, dans Revue des Arts asiatiques, VIII, iv, p. 246 et suiv. (•> P. Dupont, Les linteaux khmers du VIIe siècle, dans Artibus Asiae, vol. XV, 1/2, p. 31 et suiv. <?) C'est le kïrttimukha ou « tête de gloire », désigné aussi par les termes simhamukha « tête de lion », kâla, Ràhu. Cf. G. Combaz, Masques et dragons en Asie, dans Mélanges chinois et bouddhiques, vol. VII, p. 37, 54, 58.

BEFEO, LIII-1. 5

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