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Etude morphologique de la basse vallée de l'Ain

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Après un long parcours dans les plateaux du Jura Central, encaissé dans des gorges atteignant souvent 3O0 m. de dénivellation, l'Ain sort de la montagne par deux coudes brusques entre Poncin et Pont-d'Ain et déblaie une large vallée entre le Rever- mont à l'Est et les Dombes à l'Ouest. Cette dépression, parcourue par plusieurs grands itinéraires, signalée par la gare importante d'Ambérieu, se poursuit au Sud jusqu'au Rhône, barrée en partie par un vallum morainique à hauteur d'Anthon ; mais elle a son prolongement au Nord et s'étend largement vers Bourg, faisant communiquer deux provinces dont le sort était lié autrefois, la Bresse et le Bugey.

Si la partie Sud de la dépression est actuellement façonnée par l'Ain, vers le Nord, un col situé à Rossettes, à 270 m. entre le Revermont et le Mont Margueron s'ouvre sur le ruisseau de la Leschère et la vallée de la Reyssouze, large couloir à 250 m. d'altitude, encastré entre les Dombes et le Jura.

Quelle est l'origine d'une telle dépression ? Quelle fut l'influence des différentes glaciations et les stades de creusement du relief actuel ? Quelle est la nature du contact du Revermont et de la plaine ? Tels sont les problèmes essentiels que nous aborderons tour à tour.

I. La vallée de la Reyssouze

De nombreux auteurs (1) ont interprété la large dépression de la Reyssouze, tantôt comme le passage du Rhône depuis le Miocène (Tardy, 1875) ou le Pliocène (Boistel, 1898), ou de l'Ain quaternaire (Pelletier, 1942), tantôt comme le déversement vers le Nord de lacs de barrage glaciaire (Penck et Bruckner, 1901). Le matériel, composé surtout de gros quartzites, provenait, pour Boistel (1898), du remaniement de cailloutis du Miocène marin, tandis que Depéret y voyait des moraines de glaciers pliocenes du Bugey (1893) ou des collines subalpines (1898). Bien qu'ayant

(1) Voir les nombreuses notes du Bulletin de la Sociale géologique de France parues sur ce sujet entre 1875 et 1901, en particulier en 1898, le mémoire de Delafond et Depéret sur les terrains tertiaires de la Bresse (1893), l'étude sur les Alpes françaises à l'époque glaciaire de Penck et Bruckner (1901-1905), les travaux du chanoine J.-B. Martin sur le Jura méridional (Thèse, 1911) et sur la Côtière du Rhône entre la Valbonne et Lyon (1933), et les articles de Pelletier dans le Bulletin de la Société des Naturalistes de l'Ain depuis 1942.

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