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Déformations de la pénéplaine antépermienne dans la haute vallée de la Bruche

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Communication écrite de M. J. Jung

Déformations de la pénéplaine ante per mienne dans la haute vallée de la Bruche

Un des caractères essentiels de la morphologie des Vosges réside dans l'existence d'une pénéplaine, dite pénéplaine anté- permienne, qui rabote le socle hercynien plissé et supporte en discordance les strates subhorizontales du Permien et des Grès bigarrés (1).

Alors que sur le versant lorrain cette pénéplaine forme une surface qui s'élève assez régulièrement depuis la ligne Epinal- Saint-Dié, jusqu'aux Hautes-Chaumes, sur le versant alsacien des failles, d'âge tertiaire, ont découpé des compartiments plus ou moins effondrés. Par suite de ces dénivellations, le Permien et le Grès bigarré peuvent couronner des sommets, comme le Haut-Koenigsbourg ou le Hohnack, ou au contraire remplir des bassins intérieurs, comme le Val-de-Villé. Jusqu'ici, ce sont les seules dislocations de la pénéplaine que l'on ait signalées.

Or, dans la région, entre Saales et le Climont, dans la haute vallée de la Bruche, nous avons pu consttUdr que les assises du Permien et du Trias avaient subi des plissements non négligeables (2). Ces ondulations ont été mises en évidence par le procédé habituel qui consiste à tracer les courbes d'égale altitude d'un niveau-repère. Dans le cas présent nous avons choisi la base du Permien, c'est-à-dire, précisément, la pénéplaine. Si, théoriquement, on pouvait craindre de confondre ainsi des ondulations tectoniques avec des ravinements du socle, cette objection nous a paru pouvoir être écartée à cause du fait que le pendage de la pénéplaine et le pendage des strates permien- nes, mesurables le plus souvent à la boussole, se trouvent coïncider d'une manière satisfaisante. L'avantage de ce niveau, est d'être visible en un grand nombre de points et d'être parfaitement repérable.

Outre les affleurements naturels, les fouilles et tranchées exécutées lors de la construction de la ligne de chemin de fer de iSaales à Saint-Dié nous ont apporté des renseignements. Enfin nous avons pu faire état d'un sondage effectué en 1910, pour la recherche de la houille, à 1 km. au N.-N.-E. de l'église de Colroy-la-Grande.

(1) H. Baulig : Questions de morphologie vosgiemie et rhénane. Annales de Géograhie, xxi, 1922, p. 151.

(2) Voir la carte géologique détaillée dans J. Jung : Contribution à la géologie des Vosges hercyniennes d'Alsace. Mém. Service de la Carte Géologique d' Alsace-Lorraine, n, 1928.

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