Visite du Service géographique de l'Armée

SECTION DE TOPOGRYPHIE

Après avoir visité l'année dernière la Section de Cartographie nous avons visité le 20 mars dernier la Section de topographie.

Le Colonel Lamotte, directeur de la Section, a reçu notre groupe et a fait un exposé des travaux en cours.

Ils comprennent : 1° la révision de la carte de France au 80.000e et de la nouvelle carte d'Àlsace-Lorraine au 50.000e : 2° les levés de précision au 10.000e et 20.000e pour les besoins militaires et la préparation de ta nouvelle Carte de France au 50.000* ; 3° les levés en Algérie, en Tunisie et au Sahara.

Nous avons examiné surtout lés levés de précision qui vont être publiés au 20.000e pour toute la France. Le Colonel Lamotte a appelé notre attention sur les soins apportés à la révision de levés antérieurs aux environs de Paris ; la photographie aérienne a permis d'en contrôler la planimétrie, amenant la découverte de légères erreurs qui ont nécessité la réfee- tion de certains cheminements tachéômétriques et une triangulation complémentaire. De nouvelles feuilles prêtes à voir le jour ont éveillé l'intérêt de tous les membres de l'A. G. F- présents ; nous avons été particulièrement heureux d'apprendre que chaque feuille est accompagnée d'un cahier formant un répertoire de tous les points «te nivellement cotés aver figures signalétiques, et que ces cahiers peuvent' être communiqués aux ingénieurs et aux géographes en ayant besoin pour des travaux.

Dès minutes de levés de précision dans les Alpes nous ont été ensuite présentées et une vive discussion s'est engagée au sujet de la représentation ifu rocher, problème qui préoccupe justement la- section de topographie. Le figuré de chic est définitivement abandonné. Les opérateurs doivent continuer les courbes de niveau dans les escarpements. Ce travail peut être particulièrement bien exécuté ave l'aide de photographies, par le moyen du stéréoautographe. Mais, même d'ans ce cas, il est nécessaire de revoir les tracés sur Je jerrain, et d'y introduire des accents que l'observation directe peut seuïe donner, de marquer le pied des escarpements notamment, et les crevasses caractéristiques, plans de schistosité ou dïaclases élargies.

Dans certains cas, on songe à employer des figurés schématiques, analogues à ceux dont s*est servi M. Robert Perret dans sa carte du Cirque des Fonts. Ainsi on nous a montré des essais de représentation des rochers de Fontainebleau par signes conventionnels distinguant les tables intactes, les tables morcelées et les éboulements de blocs.

La visite des ateliers de dessin a permis de se rendre compte du travail délicat que représente l'assemblage des mappes en