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La disparition des fresques de Vat Chen Dâm Dek à Phnom Penh

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Année 1998 53 pp. 98-101
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Chroniques

La disparition des fresques de Vat Chen Dâm Dek à Phnom Penh

Les peintures murales de la pagode de Chcn Dâm Dek, les plus belles de Phnom Penh, la capitale du Cambodge, avec celles beaucoup plus connues de la Pagode d'Argent, ont récemment été purement et simplement perdues, à la suite de l'une de ces «restaurations» regrettables que connaissent malheureusement, en raison de l'ignorance de ceux qui en ont la charge au quotidien, de nombreux édifices religieux anciens en Asie. Vat Chen Dâm Dek n'est pas l'une des plus belles pagodes de Phnom Penh. Vat Phnom, Vat Svay Popé, Vat Saravan ou Vat Bottum Vaddey sont de prime abord plus

élégantes. Cette «Pagode des Forgerons chinois», située dans l'ancien quartier européen, au nord-est de Phnom Penh, rue 47 non loin du célèbre Phnom, possède un joli vihàra, élancé, précédé en façade de deux escaliers décorés de nâga (fig. 1). Le toit est soutenu comme souvent par des garuda et des kinnari (êtres mythiques). Dans l'enceinte, envahie au nord par la présence d'un bâtiment moderne construit par un riche Chinois, se dressent à l'est un stûpa et un réfectoire de style birman, un autel du génie foncier et un monastère de style colonial. Mais l'intérêt de ce vat, dont la

construction remonterait pour sa partie ancienne à 1877 selon le supérieur des religieux qui y vivent, résidait dans la présence d'une superbe fresque peinte sur la face intérieure du mur est du vihàra. Elle représentait le séjour du Buddha au ciel d'Indra, sur le Tâvatimsa, demeure des trente-trois dieux, et sa descente sur terre. La même scène, traitée dans un style assez proche, est présentée dans l'ouvrage de Jacqueline et Guy Nafilyan, un ancien architecte d'Angkor, sur les peintures murales des monastères bouddhiques au Cambodge1 , et figurait sur les murs du vihàra de la pagode

Fig. 1. Vat Chen Dâm Dek. à Phnom Penh. Le vihàra (photo. M. Blanchard)

Fig. 1. Vat Chen Dâm Dek, à Phnom Penh. Le vihāra
Fig. 1. Vat Chen Dâm Dek, à Phnom Penh. Le vihāramoremore
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