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Un atelier de surdécor à Pondichéry

[article]

Année 1978 34 pp. 121-132
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UN ATELIER DE SURDÉCOR A POMCHÉRY

par J. DUMARÇAY

En 1929, pendant qu'il dégageait le fort Saint-Louis à Pondichéry, Jouveau- Dubreuil a recueilli d'assez nombreux fragments de porcelaine d'origine chinoise (1). Puis en 1964 les Travaux publics firent creuser des tranchées pour établir un nouveau réseau d'égouts et mirent au jour, dans les déblais de ces tranchées, un grand nombre de fragments de céramique. MM. Pattabiramin et Pierre Filliozat collectèrent ou firent collecter ces tessons; ils en amassèrent ainsi plusieurs milliers. En 1972, les tranchées ont été réouvertes et une nouvelle campagne de travaux était en cours en 1975. Bien que les découvertes faites à ces derniers moments n'aient pas eu l'ampleur de celles de 1964, elles nous ont permis d'observer une certaine géographie de la densité des fragments. Les points où la densité est la plus forte sont marqués par la lettre d, sur la fig. 1 qui montre Pondichéry au début du xxe siècle. Nous avons reporté ces mêmes points sur un plan montrant la ville en 1754, fig. 2; la lettre j indique l'emplacement vraisemblable des trouvailles de Jouveau-Dubreuil sur les deux figures.

Nous voyons qu'une forte densité de céramique se trouve à l'emplacement du fort Saint-Louis. Nous pouvons également remarquer que, dans la partie Ouest de la ville, la densité des fragments de porcelaine est très inférieure à celle de la partie Est. Nous regrettons de ne pouvoir être plus précis; la situation exacte de certains fragments aurait pu présenter de l'intérêt. En effet, malgré la destruction du fort et de la ville, en 1761, et les travaux de déblaiement et de reconstruction de 1765, les fouilles de Jouveau-Dubreuil nous montrent, par les trouvailles, que les couches archéologiques de la ville n'ont pas été, sur tout l'ensemble de la surface, profondément modifiées.

(1) L'ensemble avait été déposé, pour l'exposition coloniale de 1931, au Musée des colonies (vitrine du fort Saint-Louis) aujourd'hui Musée des arts africains et océaniens où se trouvent encore les pièces fragmentaires. Jouveau-Dubreuil avait réuni également un certain nombre de pièces complètes qui ont été déposées au Musée Guimet en 1943. Ces renseignements nous ont été communiqués par Mme Ghapuis, conservateur au Musée des arts africains et océaniens ; qu'elle trouve ici nos plus vifs remerciements.

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