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Notes sur la statuaire au pays Cera

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Année 1971 23 pp. 51-61
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NOTES SUR LA STATUAIRE AU PAYS CERA

par Paul MARTIN-DUBOST (0

Jusqu'ici l'architecture proprement keralite n'a pas fait l'objet d'une étude détaillée. Les grands ouvrages de Cunningham et de Fergusson, si riches en remarques pertinentes, accordent peu de place au Kerala lorsqu'il arrive à ces historiens de traiter en profondeur des questions d'art dravidien (2).

(1) L'auteur a vécu durant cinq années (1965-1969) au Kerala. Étudiant sur place les drèyâ kalû de cette partie de l'Inde, il a rédigé sur ce sujet un ouvrage à paraître. Au cours de ses recherches sur les arts visuels du Kerala, il a été amené à s'intéresser aux divers monuments (grottes, sanctuaires, temples) où se déroulaient autrefois certains rites et danses-drames. La présente étude ne vise pas à l'analyse critique. Il s'agit d'une simple communication.

(2) La publication de l'ouvrage de Sundaiam Pillai : Early Sovereigns of Travancore marqua, à la fin du siècle dernier, un tournant décisif dans la recherche épigraphique et archéologique au Kerala. L'infatigable savant avait compilé et traduit un très grand nombre d'inscriptions anciennes relevées dans les temples et sur plusieurs monuments du Kerala. A son instigation, un Département d'archéologie fut fondé à Trivandrum en 1895. En 1910, toujours sous sa direction, les Travancore Archaeological Series commencèrent à paraître.

Durant YHistory Convention tenue du 16 au 18 mai 1965 au Mahârâja's College d'Ernakulam, N. G. Unnithan, l'actuel Directeur du Département d'archéologie du Kerala, dressa le bilan des découvertes effectuées dans ce domaine depuis la création de l'Archaeology Department à Trivandrum. On pourra lire le compte rendu de cette communication (pp. 89-96) de History on Ihe March, ouvrage publié par la Kerala History Association d'Ernakulam et imprimé par la Mathrubhumi Press d'Ernakulam en 1966.

G. Jouveau-Dubreuil, à qui nous devons pourtant deux études remarquables, Architecture du Sud de l'Inde et Iconographie du Sud de VInde (P. Geuthner, Paris, 1914) à aucun moment ne traite du Kerala dans ces ouvrages.

Stella Kramrisch et J. H. Cousins, assistés du Directeur du Département d'archéologie de Trivandrum, R. Vasudeva Poduval, avaient réuni rapidement sous le titre : The arts and crafts of Travancore (The Royal India Society, London, 1948), quelques photographies et de courtes études sur le sujet. Cet ouvrage collectif ne traitait pas du Malabar qui dépendait alors de la Madras Presidency. M. Poduval, lors d'une visite que nous lui fîmes en mai 1969, à sa maison du Fort à Trivandrum, nous apprit qu'il avait depuis remanié ce livre et qu'il publierait prochainement un ouvrage sur l'ensemble du Kerala.

Les mêmes remarques valent aussi pour Indian Architecture Buddhist and Hindu Periods (Bombay, 1965). S'il arrive au regretté Percy Brown de parler du Kerala dans son ouvrage c'est, reprenant la théorie de Fergusson pp. 131-132, pour discuter du problème de la ressemblance des toits des temples népalais avec ceux de Beypore au Malabar. Percy Brown lui non plus ne rend pas compte des grottes et autres monuments anciens du Kerala.

De son côté, l'éminent tanthri Kanipoyour éankara Nambfltirippâd de Kunnamkulam (district de Trichur) a publié plusieurs études en malayâlam sur les temples du Kerala. Il est présentement le meilleur exégète du Tanlrasamuccaya de Cennâs Narayanan Namhûtiri. C'est à lui que les divers devaswom font appel pour la restauration d'un sanctuaire, pour la rénovation d'un kûltampalam ou pour l'installation d'un nouveau vigraha.

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