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Amphores tripolitaines anciennes ou amphores africaines anciennes ?

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Année 2013 49 pp. 199-208
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199 Antiquités africaines, 49, 2013, p. 199-208 Amphores tripolitaines anciennes ou amphores africaines anciennes ?

Claudio Capell i* et Alessia Contino**

Le contexte de provenance : le site du Nuovo Mercato Testaccio

Les fouilles sur le site du Nuovo Mercato Testaccio à Rome, réalisées entre 2005 et 2009, s’étendent sur un quadrilatère d’un hectare au sein de la ville historique, en bordure du port fluvial de Rome. Y ont été identifiées, pour l’époque romaine, plusieurs phases successives d’édifices liés à la vocation commerciale du quartier. Une phase impériale, de l’époque d’Hadrien et d’Antonin, est représentée par les couches de fondation d’un grand

horreum bâti vers le milieu du IIe s. apr. J.-C., qui se composait d’une vaste cour trapézoïdale avec porche, encerclée sur les trois cotés visibles par des cellae rectangulaires, ouvertes vers l’intérieur. De cette structure, seuls les niveaux de construction ont été conservés, le bâtiment ayant été dépouillé à la fin du IIIe s. ou au début du IVe s. jusqu’à la base des sols (fig. 1). Au dessous, dans la partie orientale des fouilles, une phase du début du Haut-Empire, datée du Ier s. apr. J.-C., montre une organisation de l’espace avec des enclos de plein air, des locaux couverts et des voies de services. La particularité de ces constructions réside dans le matériau utilisé : tous les «murs » ont été réalisés avec des amphores, la plupart adriatiques, vidées de leur contenu initial et empilées à la verticale les unes sur les autres. En l’état actuel des recherches, ces aménagements ont été identifiés comme une vaste déchetterie destinée au recyclage des amphores et des briques comme matériaux de construction. Le mobilier qui fait objet de ce travail provient des phases d’occupation (datées des règnes de Tibère à Trajan) et d’abandon (datée des règnes d’Hadrien et d’Antonin) de ce contexte de déchetterie1 (fig. 1).

Le mobilier

Parmi les différentes classes de mobilier, les fouilles ont restitué un nombre considérable de tessons d’une forme d’amphore connue par la bibliographie sous le nom de «Tripolitaine ancienne » . Or, cette amphore pose aujourd’hui encore des problèmes d’identification et d’origine. Identifiée pour la première fois en 19872 par J.-Y. Empereur et A. Hesnard dans une contribution fondamentale sur les amphores hellénistiques de la Méditerranée occidentale, elle fut tout d’abord dénommée «Tripolitaine I ancienne » , puis simplement «Tripolitaine ancienne » à partir de 1991 par M. Sciallano et P. Sibella3. Depuis lors, cette appellation a été très généralement acceptée et utilisée. En 2002, une

∗ DISTAV, Università degli Studi di Genova, chercheur associé au Centre Camille Jullian.

∗∗ Soprintendenza speciale per i Beni archeologici di Roma, doctorante au Centre Camille Jullian (Aix Marseille Université/ CNRS, UMR 7299, Aix-en-Provence).

Nous aimerons remercier Michel Bonifay pour son aide, ses considérations et ses précieux conseils pendant toutes les phases de la recherche en cours et de l’élaboration de cet article.

1. Sebastiani R. et Serlorenzi M., Nuove scoperte, 2011, p. 67-96 ; Blazquez J.-M. et al., Testaccio, à paraître. 2. Empereur A. et Hesnard A., Amphores hellénistiques, 1987 p. 35-36. 3. Sciallano M. et Sibella P., Amphores : comment les identifier ?, 1991.

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