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L’expédition de Maximien en Afrique

[article]

Année 2010 46-48 pp. 185-199
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185 Antiquités africaines, 46-48, 2012, p. 185-199 Au cours de l’année 297, l’empereur Maximien intervient militairement en Afrique. Cette campagne victorieuse est présentée dans toutes les sources de la même façon, comme l’équivalent en Afrique des campagnes de Constance en Bretagne et de Dioclétien et Galère en Orient, depuis les Panégyriques1, les remarques allusives des abréviateurs développées par l’auteur de la Passion de Tipasius2,

celles d’Orose et de Jordanès et jusqu’aux chroniqueurs byzantins qui visiblement n’ont pas toujours compris le sens de Quinquegentanei3. L’importance militaire de cette expédition4 a cependant été remise en question d’abord par

* Professeur émérite d’histoire romaine, Université Montpellier III,

EA CRISES.

1. Les Panégyriques nous fournissent des indices de datation, mais avant tout replacent les événements dans le contexte de l’éloge des princes. 2. Sur ce texte Herzog R. et Lebrecht Schmidt P. (éds.), Littérature latine. V, 1993, p. 580-581 ; voir aussi Leveau Ph., Recherches sur une région montagneuse, 1977, p. 306-9 : il y a bien eu deux épisodes dans l’histoire de Tipasius, le premier au moment de l’expédition de Maximien se terminant bien pour le vétéran, le second par sa condamnation en 304 (la présence de traces des actes atteste de faits authentiques). 3. Ces sources sont regroupées dans l’annexe. 4. Cagnat R., L’armée romaine d’Afrique, 1892, p. 59-63.

W. Seston5 qui y voyait une manière pour Maximien, quelque peu jaloux des succès de son césar, d’affirmer une gloire personnelle, mais plus encore par R. Rebuffat6, dans un article paru en 1992, où il suggère, sans approfondir, la dimension politique essentielle du voyage de l’empereur ; toutefois, cette analyse des faits a été contestée récemment par P. Salama7 qui revalorise l’ampleur d’une expédition destinée à venir à bout d’une vaste révolte tribale étendue à l’ensemble de la Césarienne. Il est indéniable que les troubles qui sont associés au déplacement de Maximien s’inscrivent dans le cadre de la répression de l’agitation des tribus de la province, endémique depuis le milieu du IIe siècle, mais souvent difficile à évaluer car elle n’est signalée que par des inscriptions qui rappellent la victoire de généraux ou de gouverneurs8. Les documents

5. Seston W., Dioclétien et la Tétrarchie, 1946, p. 115-128. En particulier, p. 127 : «châtier les Barbares alliés à l’usurpateur breton et aussi servir à la gloire du second des Augustes » , dans un contexte de rivalité entre Maximien et Constance. 6. Rebuff at R., L’empereur Maximien, 1992, p. 20-28 et Id., Maximien en Afrique, 1992, p. 371-379. 7. Salama P., Bornes milliaires, 2002, p. 128-133. 8. Voir par exemple, l’appréciation portée sur les troubles de Césarienne à l’époque d’Antonin le Pieux, réévalués depuis l’étude de Christol M., Pacification des révoltes maures, 1981, p. 133-141, ou ceux du début du IIIe s. dans Christol M., Troubles en Maurétanie césarienne, 1994, p. 254-266.

L’expédition de Maximien en Afrique

Christine Hamdoune*

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