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Les mosaïques funéraires d'une église de Pupput (Hammamet, Tunisie)
Études d'archéologie chrétienne nord-africaine xxvi
Aïcha Ben Abed Ben Khader* et Noël Duval**
Que G. Souville, qui a tant fait à la tête ¿/'Antiquités africaines
pour publier les documents archéologiques inédits de l'Afrique du Nord,
accepte l'hommage de ce modeste ensemble d'épigraphie chrétienne.
* Institut national du Patrimoine, Tunis.
** Paris IV, Bibliothèque d'histoire des religions, 1 rue Victor Cousin, 75005 Paris.
Abréviations utilisées :
CIAC = Actes du Congrès international d'archéologie chrétienne (avec le numéro et la date)
ILC= Diehl E., Inscriptiones latinae christianae veteres, Berlin, 1925 ss, 1961 2
1. La description, préparée sur place par N. Duval en 1993 avec l'assistance de M. Griesheimer et d'E. Rebillard, a été vérifiée et complétée par A. Ben Abed. Les photographies des mosaïques de Pupput sont dues au service photographique du Musée du Bardo.
Nous livrons ici un dossier qui n'est pas satisfaisant, mais qui est resté trop longtemps inédit alors que les mosaïques exposées sur le champ de fouille de Pupput - où elles sont accrochées à un mur - sont visibles depuis de nombreuses années pour tous les visiteurs 1.
Elles proviennent de l'emplacement d'un hôtel voisin appartenant à la zone touristique d'Hammamet sud, l'hôtel «Paradis», qui a été construit vers 1971 (fig. 1). Le terrain avait été sondé avant la construction par les soins de l'Institut National d'Archéologie et Arts sous la responsabilité du contremaître chargé du secteur, L. Allègue.
On y a découvert vers 1965 une église très mutilée, dont le seul élément parvenu jusqu'à nous dans l'état du dossier (on ne connaît même pas l'orientation : beaucoup des églises sont occidentées dans cette région) est l'existence de mosaïques funéraires qui avaient été recouvertes puis prélevées avant la construction. Noël Duval avait vu le terrain en 1969 (mais avec les mosaïques recouvertes) et a feuilleté rapidement en sep-
Antiquités africaines, t. 33, 1997, p. 165-190
CNRS ÉDITIONS, Paris, 1998
