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Parcours de syndicalistes du bâtiment d'origine italienne en France dans l'Entre-deux-guerres

[article]

Année 2001 31 pp. 177-185
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PARCOURS DE SYNDICALISTES DU BATIMENT

D'ORIGINE ITALIENNE EN FRANCE

DANS L'ENTRE-DEUX-GUERRES

Au cours de l' entre-deux-guerres, plus particulièrement dans les années vingt, la main-d'œuvre italienne est arrivée en grand nombre en France1. Le bâtiment était le secteur de prédilection des ouvriers transalpins2. Les syndicalistes ne pouvaient donc les ignorer, d'autant qu'ils formaient alors la majorité ou la quasi-totalité de certaines professions (terrassiers, maçons, plâtriers, peintres, fumistes, replanisseurs, mosaïstes, etc.).

Durant ces deux décennies, le syndicalisme du bâtiment, même s'il ne tenait plus l'avant-scène comme avant la Grande Guerre, continuait d'occuper une place importante, en particulier dans les grandes agglomérations. Parvenait-il à regrouper des ouvriers italiens de plus en plus nombreux ? Quelle place leur accordait-il en son sein ? Les militants venus d'au-delà des Alpes ont-ils réussi à gravir les échelons de la hiérarchie syndicale ?

D'une manière générale, les travaux consacrés à l'attitude des organisations ouvrières face à la main-d'œuvre étrangère au cours de l' entre-deux-guerres insistent tous sur la méfiance, voire le rejet dont celle-ci fut souvent victime, davantage à la base qu'au sommet. Le peu d'intérêt fréquemment marqué par les syndicalistes à l'égard des travailleurs immigrés explique pour une part un autre constat généralement évoqué : la faible présence des non-Français dans les rangs du mouvement ouvrier3. Enfin, une certaine différence est faite entre les unitaires et les confédérés, les premiers ayant en général plus volontiers, ou en tout cas plus précocement que les seconds, tenté de faire venir à eux leurs camarades étrangers, souvent sans grand succès4.

À partir de l'exploitation des notices consacrées aux syndicalistes du bâtiment d'origine italienne publiées dans le Dictionnaire biographique du mouvement

1 Voir P. MlLZA, « L'immigration italienne en France d'une guerre à l'autre : interrogations, directions de recherche et premier bilan », dans P. MlLZA (dir.), Les Italiens en France de 1914 à 1940, Rome, École française de Rome, 1986, p. 18.

2 Voir O. MlLZA, « Les Italiens dans l'économie française (1919-1939) », dans P. MlLZA (dir.), Les Italiens en France de 1914 à 1940, p. 70-72.

3 Voir notamment R. SCHOR, L 'opinion française et les étrangers en France, 1919-1939, Paris, Publications de la Sorbonne, 1985 ; S. SIROT, « Ouvriers et syndicalistes du bâtiment face à la main- d'œuvre italienne dans l'entre-deux-guerres. L'exemple parisien », La Trace. Cahiers du Centre d'études et de documentation sur l'émigration italienne, n° 9, juin 1996, p. 25-35, et, du même auteur, « Les fédérations confédérée et unitaire du sous-sol face à la main-d'œuvre immigrée dans l'entre-deux- guerres », dans Mineurs immigrés. Histoire. Témoignages. XlX'-XX* siècles, Paris, Institut d'Histoire Sociale Minière, 2000 (à paraître).

4 Voir R. SCHOR, « Racisme et xénophobie dans le mouvement ouvrier français avant 1939 », La Nouvelle revue socialiste, n° 67, janvier-février 1984, ou encore N. BENALLÈGUE, CGT-CGTU et étrangers en France entre les deux guerres, Mémoire de Maîtrise, Paris I, 1970.

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