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Quelques nouvelles amphores timbrées de Sinope

[article]

Année 1997 5 pp. 199-209
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Page 199

Anatolia Antiqua V (1997), p. 199-209.

Fuat DERELÎ et Yvon GARLAN

QUELQUES NOUVELLES AMPHORES TIMBREES DE SINOPE

Le Musée archéologique de Sinope est riche de quelque 460 amphores complètes (ou presque complètes), qui ont toutes été trouvées fortuitement en mer et sont donc dépourvues de tout élément externe de datation.

La plupart d'entre elles, comme on peut s'y attendre, est sûrement ou très probablement d'origine locale. La majorité de celles-là est d'époque romaine et trouve souvent des équivalents dans les ateliers de De- mirci actuellement en cours de fouilles (Kassab Tez- gôr, 1996 : p. 325-334) : preuve que la production amphorique à Sinope s'est non seulement poursuivie, mais épanouie longtemps encore après la période de timbrage, qui a duré près de 165 ans entre le milieu du IVe et le début du IIe s. av. n. è. (imprécision due à notre hésitation entre une datation haute, allant de 376 à 212 [Fedoseev, sous presse] et une date basse, plus traditionnelle et plus vraisemblable, allant du milieu du IVe s. à la prise de la ville par Pharnace Ier en 183 — avec des possibilités de solutions intermédiaires...).

A la typologie sinopéenne de cette période, S. Ju. Monachov, qui est incontestablement le meilleur connaisseur actuel des formes amphoriques, a consacré ici même une étude générale (Monachov, 1993). Notre seule ambition est d'y apporter un complément critique, en présentant à notre tour 18 exemplaires timbrés (qui s'ajouteront aux 32 qui sont contenus dans son article). Pour 12 d'entre eux, les noms du fabricant et de l'astynome ont pu être déchiffrés : nous connaissons donc leur atelier d'origine et pouvons nous faire une idée de leur datation relative (qui ne pourra que s'améliorer, par la suite, au fil des recherches).

C'est dans l'ordre de classement chronologique des astynomes (tel que nous avons pu l'établir à titre provisoire) qu'elles seront ici décrites — suivies par celles dont le timbre reste illisible. Nous avons mesuré leur capacité, jusqu'au ras de l'embouchure, à l'aide de céréales. Leurs profils, qui sont dus à Andrew W.

Fletcher, sont tous à l'échelle 1 : 8, tandis que leurs timbres sont tous à l'échelle 1:1.

1. Fig. 1.

Fleur

àaruv6(|xau). [Iloo-Eiôa)(vunj)

et, sur l'autre anse, [Monogramme 08-u(ôwpou)]

Sans n° d'inv.

Timbre. Fig. 4 (reproduction d'un timbre identique, mieux conservé, du Musée d'Odessa, OGU 400 = IosPE 3756 ; voir aussi IosPE 3750-3755, 3757-3758 et 3770-3771) et, pour un monogramme analogue, fig. 24. L'astynome Hèrônumos se classe (vers 320 ?) dans le groupe II de V. I. Cechmistrenko (1958 : p. 65-66) qui se caractérise par la présence d'emblèmes variables, attachés à la personne du fabricant (ou de l'atelier dont il faisait partie). Celui-ci est Poseidônios fils de Theu- dôros (voir Garlan, 1990), comme le prouve la nature de son emblème (la fleur) et le monogramme de son patronyme qui doit figurer sur l'autre anse. Ce monogramme accompagne le nom de Poseidônios à la fleur (le plus souvent sur tuiles ou sur des cols d'amphores) avec d'autres astynomes du gr. III (Aristoklès : IosPE 1538-1540 ; Gurittos : IosPE 9015 ; Théariôn : IosPE 3890, 3891, 5966; Hikésios : IosPE 6579 ; Mikos : IosPE 5302 ; Brasinskij, 1964 : p. 311, n° 26), ainsi qu'avec Aristôn à l'aigle sur dauphin du gr. I {IosPE 158) dont le fabricant Poseidônios doit être le grand-père du précédent. Ce monogramme a parfois été mal interprété : par ex. par V. V. Skorpil (1914 : p. 127) qui y voyait la preuve de l'origine théodosienne des timbres de Sinope ou par V. I. Cechmistrenko (1965 : p. 245), qui le lit nv6(7iç). B. N. Grakov (1929 : p. 18) lit correctement le monogramme et l'associe bien au fabricant Poseidônios, mais n'en donne pas la signification.

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