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Les céramiques de raffinage du sucre : typologie - technologie

[article]

Année 1986 4 pp. 151-168
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ARCHEOLOGIE D U MIDI MEDIE VAL - TOME IV- 1986

LES CERAMIQUES

DE RAFFINAGE DU SUCRE :

TYPOLOGIE, TECHNOLOGIE

Par Pierre REGALDO-SAINT-BLANCARD *

avec la collaboration de S. FESCI A- BORDELAIS * *

et la collaboration technique de A. DUVERNEUIL ***

A une vingtaine de kilomètres de Bordeaux, Sadirac est un centre potier dont l'ancienneté remonte au moins au XIIIe siècle ; un artisanat céramique assez réduit fait encore survivre cette tradition. Depuis 1979 s'y développe une enquête globale à la fois archéologique, archi- vistique et ethnologique, centrée sur l'étude de cette continuité artisanale (1). Le travail qui suit découle d'un des aspects de cette enquête.

Dans l'étroite mouvance de Bordeaux, Sadirac produit une céramique utilitaire qui subvient aux besoins de la ville et qu'elle exporte en son propre nom (2). Aux productions domestiques usuelles, la fin du XVIIe siècle ajoute une production très spécifique et bien individualisée tant par ses formes que par ses fonctions : ce sont les céramiques servant au raffinage du sucre.

Grand port atlantique et place marchande d'importance, Bordeaux voit apparaître à la fin du XVIe siècle ses premiers raffineurs (3). Mais ce n'est que vers le

lieu du XVIIe que la production de sucre raffiné passe - tant du fait de la quantité produite ou du nombre des raffineries que du fait de l'organisation de la production - d'un stade artisanal à un stade que l'on peut qualifier de proto-industriel. Sadirac en témoigne : les premiers exemples de moules à pain de sucre appartiennent à une tessonnière du milieu du XVIIe siècle (4) ; dès la fin de ce siècle et jusqu'au milieu du XIXe siècle, on peut estimer que le tiers de la production des quelques 100 à i 50 potiers sadiracais contemporains est à destination des raffineries (5).

I. Les sources

Aux données archéologiques initiales et à leur traitement selon les modes propres à l'archéologie, l'étude des céramiques de raffinage du sucre joignit une enquête archivistique et une approche technologique expérimentale. Cet élargissement hors du cadre strict de l'archéo-

* C.N.R.S., UA 1003 (C.R.I.A.A., Université Bordeaux III).

* * Université Bordeaux I, thés de 3e cycle d'ethnologie ; vacataire de recherche Université Bordeaux III et Société Deleplanque. * * * Potier à Sadirac (Gironde).

(1) Cette enquête a reçu l'aide du Ministère de la Culture sous la forme de deux contrats de recherche avec l'Inventaire Général des Monuments et Richesses Artistiques de la France et avec la Mission du Patrimoine Ethnologique, portant sur une synthèse pour les XVII'-XX» siècles.

(2) II faut le hasard d'une note d'archives exceptionnellement précise pour avoir la preuve d'une exportation au Canada. Cf. J.F. BOSCHER, Annales du Midi, 95, 162 (avril-juin 1983), p. 161.

(3) Cf. MICHELOT, R.H.B., 28 (1935), p. 180-182 ; BIROT R.H.B., 31 (1938), p. 81-83.

(4) Four de Blayet, couche 5.

(5) Cf. P. RÉGALDO, « Potiers et raffineurs, notes sur les rapports entre les raffineurs de sucre et les potiers sadiracais », Soc. Arch. Bx, 72(1979-81), p. 171-176.

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