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Notes lexicographiques espagnoles

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Année 1951 22-1 pp. 77-85
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NOTES LEXICOGRAPHIQUES ESPAGNOLES

On a remarqué tout récemment l’afflux d’éditions et d’études sur des auteurs espagnols du Haut Moyen Age qui a lieu de nos jours en Espagne et ailleurs 1. La richesse de la littérature wisi-gothique, et même celle de la littérature postérieure, a attiré l’attention de nombreux érudits 2 qui, pourtant, restent hési¬ tants, et avec raison, devant ce matériel diffìcile et non encore étudié 3.

Un examen trop superficiel de nos textes médiévaux, pour la plupart retouchés par des éditeurs du XVIIIe siècle trop sou¬ cieux de la correction de leur latinité, avait produit l’impression d’un latin scolastique et sans intérêt de textes qui ne reflétaient même pas l’esprit de leur époque, mais la vie factice des cercles épiscopaux ou monastiques cultivés 4. C’est pourquoi les philo-

' ï. Cf. B. De Gaiffier, Analecta Bollanäiana 66 (1948) 299 suiv. ; L. Brou. Hispania Sacra 2 (1949) 483 suiv.

2. Quelques noms remarquables : Heine (Bibliotheca anecdotorum) , Morin \ Liber comicus), Férotin (Libri ordinum et sacramentorum) , De Bruyne, Lindsay (S. Isidore et Julien), Vollmer (Eugène), Traube (Albare), Mommsen (historiens), etc.

3. Cf. D. Norberg, Syntaktische Forschungen, (Uppsala, 1943 p. 24) qui se plaint du manque d’éditions critiques : «mangelt es fast an kritisch herausgegebenen Texten ».

4. P. ex. C. H. Muller, A Chronology of Vulgar Latin, Halle, 1929, p. 159. Je crois que l’auteur exagère le caractère d’élite de la culture wisigothique. On oublie souvent que les textes mineurs — par rapport aux grands écrivains de l’époque ■ — permettront l’étude de la latinité espagnole qui a été sans doute plus littéraire que celles d’au-delà des Pyrénées ; mais il faut aussi ne pas oublier que même la langue courante n’est pas tellement éloignée du latin courant de quelques siècles auparavant. En outre, une étude approfondie des textes mon¬ trera qu’on a caché des vulgarismes ou des caractéristiques de l’époque tardive sous la correction des éditeurs. D. Norberg, op. cil., p. 24, a écrit avec plus de justesse que «auch für unsere Kenntnis der altspanischen Volkssprache durch eine genauere Untersuchung der erhaltenen lateinischen Texte etwas zu gewinnen wäre ». Il a raison.

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