Plan

Chargement...
Couverture fascicule

La légende de Desaix

[article]

Dans les mémoires de deux de ses aides de camp et dans les écrits de Sainte-Hélène

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 151

LA LEGENDE DE DESAIX

DANS LES MÉMOIRES DE DEUX DE SES AIDES DE CAMP ET DANS LES ÉCRITS DE SAINTE-HÉLÈNE

THIERRY LENTZ

Avec des généraux tels Kléber, Leclerc ou Richepance, Desaix fut un des « grands morts » du Consulat. Le régime put le mettre en valeur sans crainte de favoriser l'émergence d'un rival à Bonaparte, et pour cause. L'image du personnage en a été comme lissée, jusqu'à gommer tout doute, toute critique, voire toute analyse équilibrée de sa carrière. Desaix devint très vite une sorte de « héros » idéal : il avait donné sa vie pour sauver le régime consulaire et son chef. Il l'avait fait presque de gaieté de cœur car, nous dit-on, il admirait Bonaparte envers qui il fit preuve d'une fidélité à toute épreuve. Comme en échange de ce sacrifice, les dieux lui avaient offert une mort sans douleur et ouvert la voie d'une belle postérité. Quant à Napoléon, conscient du sacrifice de son «ami», il ne s'était pas senti autorisé à le pleurer mais avait bien mesuré la grandeur et l'utilité du sacrifice. On lui élèverait donc des statues, on chanterait ses louanges, on le rendrait seul artisan de la victoire de Marengo, jusqu'à en faire un héros un peu fade, ce qu'un auteur contemporain, fondateur de l'école des

Annales historiques de la Révolution française - 2001 -N° 2 [151 à 159]

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw