Couverture fascicule

Remarques sur les listes de Conventionnels.

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 366

REMARQUES SUR LES LISTES DE CONVENTIONNELS

I

Les historiens ont beaucoup débattu sur l’existence de partis au sein de la Convention nationale, mais se sont moins préoccupés d’en évaluer les effectifs. Toulongeon souligne leur faible organisation, et se garde bien d’en compter les membres (1). Si Thiers et Mignet partagent cette vue, ils donnent néanmoins plus de consistance aux groupes qui se disputèrent le pouvoir en 1793, sans pour autant chercher à en préciser l’importance, et on ne trouve chez eux que de vagues indications. On a parfois le sentiment qu’ils réduisent les partis à leurs principales personnalités ; ainsi, Thiers écrit : «presque tous les Girondins adoptèrent l’amendement de Maihle » (2). Mignet reste très imprécis : «Les Girondins étaient les plus forts dans l’assemblée, en général les élections avaient été dans leur sens » (3). Plus loin, à propos de la Montagne : «La Montagne était composée des députés de Paris qui avaient été élus sous l’influence de la Commune du dix août, et de quelques républicains très prononcés des départements ; elle se recruta ensuite de ceux que les événements exaltèrent, ou que la peur lui associa. Mais quoique inférieure en nombre dans la Convention, elle n’en était pas moins puissante, même à cette époque » (4). En revanche, aux yeux de Lamartine, la Gironde apparaît comme un vrai parti, organisé et homogène, ayant des habitudes de concertation, des lieux de réunion, des chefs, un projet politique, bref, une machine toute tendue vers la conquête ou la conservation du pouvoir (5). Sans doute la volonté d’assimiler la Résistance à la Gironde l’inclinait-elle à lui donner des contours

(1) Histoire de la France depuis 1789, Paris, 1801-1806, 4 vol.

(2) Histoire de la Révolution française, 3e éd., Paris, 1832, t. III, p. 140.

(3) La Révolution française, 5e éd., Paris, 1833, 1. 1, p. 319.

(4) Ibid., p. 320.

(5) Histoire des Girondins, Paris, 1865-66, 3 vol. Édition illustrée publiée par l’auteur.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw