Couverture fascicule

L’enseignement de l’histoire de la Révolution aux enfants des écoles

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CHRONIQUE

L’ENSEIGNEMENT

DE L’HISTOIRE DE LA RÉVOLUTION AUX ENFANTS DES ÉCOLES

Le Bulletin du Laboratoire de Pédagogie de la Sorbonne a consacré en avril-septembre 1966 un numéro spécial à L’enfant et V enseignement de l’histoire. Sous la direction de M. Debesse, une enquête avait été menée parmi des élèves de cours moyen 2e année et de collèges d’enseignement technique de lre année par M!Ue J. Gontou et par MM. R. Delchet, A. Léon et J. Vial. Nous ne retiendrons pas ici les observations, si intéressantes soient-elles, qui concernent l’enseignement de l’histoire en général, mais seulement celles qui intéressent la Révolution française.

Le premier questionnaire portait sur la connaissance de la nomenclature historique; l’une des questions invitait à préciser ce qu’était la Convention, en choisissant entre quatre réponses dont l’une déclarant qu’il s’agissait d’une assemblée de la Révolution française. Dans les deux catégories d’élèves, environ les deux tiers des réponses furent exactes; parmi les mauvaises réponses la plus fréquente fut que la Convention était un régime social et politique — réponse prévue pour le mot féodalité, mais qui n’était pas tellement aberrante.

Une autre épreuve tenait à la définition des termes royauté, république, révolution. Ce dernier fut le plus fré¬ quemment défini avec justesse; il était surtout interprété comme révolte, dressant les insurgés contre le roi afin de faire aboutir des revendications politiques. Il faut dire que la monarchie apparaissait habituellement comme absolue, tandis que la république assurait la liberté et l’égalité. A l’occasion, la royauté est définie comme le régime où «c’est le roi qui gouverne le pays, au lieu d’un général », et la république «un pays dont le chef est de Gaulle ».

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