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Les débats parlementaires pendant la Terreur et leur diffusion

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Fait partie d'un numéro thématique : 250e anniversaire de la naissance de Diderot (1713-1784)
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LES DÉBATS PARLEMENTAIRES PENDANT LA TERREUR ET LEUR DIFFUSION

On a dit et répété que la Convention devint, pendant la Terreur, une «chambre d’enregistrement », et que ses membres jouèrent «les muets du sérail ». Cette impression, qui se dégage des comptes rendus des séances, tant par les procès-verbaux officiels que par les journaux, mérite cependant d’être nuancée. On ne saurait considérer ce régime sous l’angle du parlementarisme et d’une liberté incontrôlée de la presse. Il s’agit d’une dictature collective dont les divers éléments ont chacun leur rôle. Nous nous proposons d’étudier d’abord la répartition des tâches entre les organismes parlementaires, puis le rôle de la presse et l’importance comparée des journaux d’information (1).

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Dans le cadre du Gouvernement révolutionnaire, tel que l’avait fixé le décret du 14 frimaire an II, la Convention était la source unique du pouvoir. Entre ses mains étaient réunis législatif et exécutif. Représentant le peuple, elle n’était responsable que devant lui. Mais elle ne pouvait songer à assumer l’administration du pays dans tous ses détails, et, de même, le nombre des députés interdisait des décisions rapides et efficaces.

La préparation des décrets, l’étude des dossiers, les moda¬ lités d’exécution avaient déjà, sous la Constituante et la Légis¬ lative, été confiées à des Comités formés de membres choisis dans l’assemblée, et auxquels elle déléguait ses pouvoirs. La Convention continua d’appliquer cette méthode, et partagea l’administration entre une vingtaine d’organismes spécia¬ lisés (2). Nous les connaissons et leurs archives montrent

(1) Communication présentée le 3 mai 1962, à l’Institut français de Presse, sous la présidence de M. J. Godechot.

(2) D’après l’Almanach national, de l’an II (p. 105), il existait 18 Comités auxquels s’ajoutaient la Commission des Dépêches et la Commission centrale.

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