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Le harponneur, Léon Moussinac, et la critique

[article]

Année 1991 11 pp. 116-117
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LE HARPONNEUR, LÉON MOUSSINAC, ET LA CRITIQUE

Dans le numéro 10 de 1895, Claude Beylie rend compte avec une gourman¬ dise que je partage volontiers (je n'étais pas à la séance censière qu'il décrit, mais à la séance suivante nous avons été nombreux à nous régaler du tout premier Clou-zot, La terreur des Batignolles, qui est plus un film court de 1931 qu'une œuvre de l'auteur du Corbeau, et de quelques autres incunables étroitisés) de la première présentation de films en 17,5 dans les locaux de Paris III, placée sous le double patronage de la Cinémathèque Universitaire et de l'A.F.R.H.C.

Beylie décrit tout particulièrement la copie 17,5 de Jim le harponneur, de Millard Webb, une production Warner de 1925 dont le titre original était en réalité The sea beast, avec John Barrymore en avatar du capitaine Achab. Il ne précise pas que cette production, qui connut un gros succès outre-Atlantique, joua un rôle, pas¬ sif certes mais d'une grande importance, dans l'histoire culturelle de la France.

Il fut en effet le prétexte, ou le corps du délit, dans ce que les historiens de la critique — mais Beylie n'est-il pas le président en exercice du Syndicat de la criti¬ que ? — appellent l'«Affaire Moussinac»1 : Le vendredi 15 octobre 1926, Léon Moussinac, alors critique à L'humanité, rendait compte du film avec une grande agressivité — on trouvera mieux dans le genre et dans la presse communiste aux temps de Boussinot à L'écran français, ou de Boussinot (le même) et Castex dans Action deuxième manière. Moussinac : «Le type même du mauvais film américain

1 . La substance de cette note est empruntée aux très riches Cahiers Henry Poulaille, n° 2-3, Cinéma 1, édités par Jérôme Radwan et Jean -Paul Morel, et publiés par les Éditions Plein Chant (16120 Bassac), qui assurent aussi la fabrication de 1895.

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1 . La substance de cette note est empruntée aux très riches Cahiers Henry Poulaille, n° 2-3, Cinéma 1, édités par Jérôme Radwan et Jean -Paul Morel, et publiés par les Éditions Plein Chant (16120 Bassac), qui assurent aussi la fabrication de 1895.

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