Skip to content
Licensed Unlicensed Requires Authentication Published by De Gruyter June 18, 2010

One-Way Contracts: Consumer Protection without Law

  • Omri Ben-Shahar

Abstract

What if consumer contracts were legally enforceable only against the consumers, but not against the business? This paper, part of my project on the ‘myths of consumer protection,’ describes a regime of ‘one-way contracts’–contracts between consumers and business to which only consumers are bound, the business is not. A breaching business would face no contractual liability. The paper argues that many consumer contracts are already disguised one-way contracts. It then demonstrates the variety of alternative consumer protections devices that would emerge in the total absence of legal protection. In a one-way contracts world, transactions will be redesigned to limit consumers' exposure to breach; insurance and bond services would develop to protect aggrieved consumers; reputation services and rating intermediaries would have a greater role; and public enforcement could potentially fill some of the remaining deterrence gaps. Thus, despite weakening the legal protection, the one-way contracts regime has the potential to improve consumers' well being. The paper concludes that the focus within the consumer protection movement on enhancing access to, and the scope of, contract remedies may be misguided.

Résumé

Quid si les contrats de consommation n'étaient exécutoires que contre les consommateurs mais pas contre les commerçants? Cet article, qui fait partie de mon projet sur les mythes de la protection des consommateurs, décrit un régime de contrats “à sens unique”, c'est-à-dire des contrats entre des consommateurs et des commerçants ne liant que les premiers et pas les seconds. Un commerçant n'exécutant pas ses obligations n'aurait pas à assumer de responsabilité contractuelle. Cet article soutient que de nombreux contrats de consommation sont en réalité des contrats à sens unique déguisés. Il montre ensuite la variété des instruments alternatifs de protection des consommateurs qui émergeraient en l'absence de protection légale. Dans un monde de contrats à sens unique, les transactions seraient redessinées pour limiter l'exposition des consommateurs à l'inexécution contractuelle; l'assurance et les services de garantie se développeraient pour protéger les consommateurs mécontents; les services afférents à la réputation et les agences d'évaluation auraient un rôle plus grand; et les mesures coercitives publiques pourraient remplir quelques uns des vides qui demeureraient dans les mécanismes de dissuasion. Ainsi, bien qu'il affaiblisse la protection légale, le régime des contrats à sens unique pourrait potentiellement accroître le bien-être des consommateurs. L'article conclut ainsi que l'accent mis, au sein du mouvement de protection des consommateurs, sur l'accroissement de l'accès aux remèdes contractuels ainsi que de la portée de ces derniers pourrait être inopportun.

Kurzfassung

Was wäre, wenn Verbraucherverträge nur gegenüber Verbraucher durchgesetzt werden könnten, nicht von diesen? Der vorliegende Beitrag, der sich einordnet in eine größere Arbeit zum “Mythos des Verbrauchervertragsrechts”, beschreibt die genannten Einbahnstraßenverträge, die allein gegenüber Verbrauchern durchgesetzt werden könnten, nicht von diesen. Ein vertragsbrüchiges Unternehmen wäre keiner Haftung ausgesetzt. Es wird argumentiert, dass in der Tat viele Verbraucherverträge bereits heute – versteckt – solche Einbahnstraßenverträge bilden. Dann wird auf die Vielzahl alternativer Verbraucherschutzmechanismen eingegangen, die sich mangels rechtlicher (Haftungs-)Mechanismen entwickeln würden. In einer Welt von Einbahnstraßenverträgen würden Verträge anders gestaltet, um die Verbraucher vor Vertragsbruch zu schützen, Versicherungslösungen zu ihrem Schutz entstünden, Reputations- und Ratingdienste würden wichtiger werden, und eine öffentlichrechtliche Rechtsdurchsetzung könnte die verbleibenden Schutzlücken schließen. Solchermaßen könnte ein Regime von Einbahnstraßenverträgen, obwohl es die (privat-) rechtlichen Schutzstandards zurückschraubt, im Ergebnis zu höherer Verbraucherwohlfahrt beitragen. Aus all dem wird der Schluss gezogen, dass die starke Fokussierung des Verbraucherschutzes und seiner Protagonisten auf das Thema “besserer Zugang” zum Rechtsschutz in die falsche Richtung führt.

Published Online: 2010-06-18
Published in Print: 2010-September
Downloaded on 6.6.2024 from https://www.degruyter.com/document/doi/10.1515/ercl.2010.221/html
Scroll to top button